tag:blogger.com,1999:blog-73929838712093265032024-03-12T23:56:19.231+01:00Le journal de LordiusBlog d'un romancier publié aux éditions TerriciaeLordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.comBlogger157125tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-76793526233859021492014-03-28T12:34:00.001+01:002014-03-28T12:34:34.259+01:00La revue numérique Short Stories, Etc. des éditions de La matière noire
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
En voilà une <a href="http://lamatierenoire.net/short-stories-etc/"><span style="color: blue;">revue littéraire
originale et ambitieuse !</span></a><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
D’abord la
fréquence de parution : hebdomadaire. C’est un rythme très soutenu. La
plupart des webzines proposent une parution mensuelle ou trimestrielle.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Ensuite, le
format. Les confrères périodiques en sont encore au PDF. <a href="http://lamatierenoire.net/" target="_blank"><span style="color: blue;">La matière noire</span></a>, éditeur
numérique, propose les deux formats pour liseuses : epub et mobi (Amazon
Kindle). J’ai testé la version mobi : sa présentation est impeccable.
Aucune faute de typographie ou de français n’est à déplorer.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Enfin, le
modèle économique. Entreprenant, l’éditeur Victorien ose l’abonnement payant :
au mois, au semestre ou à l’année. Il propose à ses auteurs un vrai contrat à
compte d’éditeur – une initiative suffisamment rare pour être saluée.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Vous avez 5,
10 ou 20 minutes pour lire ? Short Stories etc., <i style="mso-bidi-font-style: normal;">le magazine de la nouvelle</i> est fait pour vous ! Chaque
semaine, trois auteurs différents vous proposent chacun une nouvelle. Tous les
genres de la fiction sont abordés.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Bon, mais la
qualité est-elle au rendez-vous ? Vous pouvez le constater par
vous-même : <a href="http://www.short-stories-etc.com/numero-un/"><span style="color: blue;">le
numéro 1 est gratuit</span></a>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Comme le temps
passe… Nous en sommes déjà <a href="http://www.short-stories-etc.com/numero-12/"><span style="color: blue;">au
numéro 12</span></a>. Ce numéro publie une de mes nouvelles, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le voyageur amoureux</i>. Il s’agit d’une enquête d’Axtone Latuile,
détective privé fauché, nihiliste et alcoolique repenti. C’est un personnage
dont j’ai narré les aventures noires pendant un roman. Cette nouvelle n’en fait
pas partie, il s’agit d’une exclusivité pour Short Stories, etc.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
On trouvera notamment
dans ce numéro 12 une remarquable nouvelle d’Élisabeth Charier, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Glaciation</i>. L’ère glaciaire est de
retour en Europe ! Froid et faim au nord, surpopulation et émeutes au sud.
Remarquablement écrit et rythmé, ce récit apocalyptique nous dépeint avec un
grand réalisme l’enfer polaire tel qu’il pourrait advenir en France. Il est
d’autant plus réaliste que j’ai lu qu’on avait découvert que les ères
glaciaires du passé étaient arrivées très brusquement : en quelques semaines
seulement ! Comme la climatologie est encore une science balbutiante, qui
sait si cela ne nous arrivera pas demain ? Alors, préparez-vous à la
prochaine ère glaciaire en lisant cette nouvelle qui… fait froid dans le dos.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijK3wXnttoP1XCuWhfuhO56nCFjwOEVuBYVdpW1b3oLwdHtl0IHyS-merVV9U_QXhLkbdAqQpghh24KkU5Qf_gMyUBEMEceLCJMc-n5ppmbk_sQNdfPgajdOE3LJORjqxCgijaqisjne0c/s1600/Short+stories+12+couverture.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijK3wXnttoP1XCuWhfuhO56nCFjwOEVuBYVdpW1b3oLwdHtl0IHyS-merVV9U_QXhLkbdAqQpghh24KkU5Qf_gMyUBEMEceLCJMc-n5ppmbk_sQNdfPgajdOE3LJORjqxCgijaqisjne0c/s1600/Short+stories+12+couverture.png" height="320" width="226" /></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-80207176165318160182014-03-22T11:04:00.000+01:002014-03-22T11:04:09.510+01:00Le numéro 12 d’Absinthe : un cru enivrant !
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
La revue
numérique (ou webzine) <a href="http://www.absinthemag.com/" target="_blank"><span style="color: blue;">Absinthe</span></a>
publie des nouvelles et des poèmes. Elle est téléchargeable gratuitement au
format PDF. Il manque les formats epub et mobi pour liseuses, un défaut de
jeunesse qui n’est pas spécifique à ce webzine littéraire.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Absinthe s’intéresse
à la littérature de l’Imaginaire : Science-Fiction, Fantasy &
Fantastique, SFFF. Évadons-nous du gris monde réel !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Son jeune et
dynamique éditeur, Aaron McSley réussit depuis maintenant un an l’exploit d’une
production mensuelle. Dix nouvelles et presque autant de poèmes chaque mois, je
tire mon chapeau parce que c’est une cadence très élevée qu’aucun webzine à ma
connaissance ne tient sur la distance.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Nous avons la
quantité, certes. Mais la qualité ? Diantre oui ! Je me suis penché
sur les nouvelles et quand je me suis relevé, j’avais le tournis – de
ravissement. Le niveau est stupéfiant. Il y a du punch dans ces textes, de
l’esprit, de l’allant ! Tout n’est pas parfait, certes, mais on y trouve
des points forts qui gomment les imperfections. Suivant les auteurs, on a du
style, du rythme, de la maitrise narrative, des rebondissements, de la
psychologie des personnages, des idées… Bref, le meilleur de la littérature nouvelliste
de genre.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
La maquette
présente fort bien. Chaque nouvelle est illustrée par une photo souvent choisie
avec pertinence.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’éditeur
demande de traiter un thème différent chaque mois. Pour le numéro 12 de mars
2014, il s’agissait de : « Confréries secrètes ».<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Sur ce thème,
j’ai écrit une nouvelle de Fantasy, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La
Pierre de Concentration</i>. N’hésitez pas à me faire un retour en commentaire
du blog.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Quant à moi,
voici mon retour sur les textes qui m’ont le plus touché :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les
intra-terrestres</i>, de Laurent Pendarias</b>. Fantasy. Un mercenaire et son
écuyer arrivent dans un village. Ils sont porteurs de terribles
nouvelles : les intra-terrestres, ces monstres du sous-sol – là, sous nos
pieds –, ils arrivent ! Les deux héros vont-ils défendre les
villageois ? L’univers imaginaire est excellent. Il s’agit du Moyen-Âge en
France, avec références à des lieux et rois historiques. Simplement, la magie
existe au quotidien : on est dans la Fantasy. La nouvelle offre une belle
chute, bien surprenante, avec en prime une réflexion classique mais pertinente
sur la genèse des mythes.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les
autres,</i> de Tiphaine Levillain</b>. Science-Fiction. Les humains se sont
exterminés, c’est dans leur nature violente et abjecte. Une race
d’extra-terrestres les a aidés à se relever. Maintenant, vont-ils être
reconnaissants ou continuer à se comporter en salopards d’humains, égoïstes et
hégémoniques ? Kerr, le héros de cette nouvelle menée tambour battant est
brinquebalé, choqué, terrorisé, désorienté. Se greffe là-dessus une romance, un
grand dilemme et une chute vraiment réussie.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les
marionnettistes, </i>de Catherine Loiseau</b>. Fantastique. Elle est mal dans
sa peau, en marge. Elle seule, les voit, ces êtres inquiétants à l’étrange
pouvoir. Elle les surnomme les marionnettistes. Et les fuit comme la peste.
Racontée à la première personne, cette nouvelle très bien écrite se distingue
par l’attention portée à la psychologie du personnage principal. Celle-ci
évolue avec les péripéties. Les monologues intérieurs sonnent juste. Un texte
tout à fait remarquable.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">O.R.B.,
</i>de Jean Bury</b>. Fantastique. Des résistants résistent. Pas aux nazis,
mais à des néonazis extra-terrestres. En fait, c’est un roman, mais les
personnages arrivent à alpaguer l’auteur. Le thème de l’artiste qui rencontre
sa création n’est pas nouveau. Oui mais quel thème est nouveau
aujourd’hui ? Il est traité de belle façon, voilà ce qui importe. Le texte
est servi par une verve stylistique remarquable. Les dialogues claquent.
L’humour déjanté est omniprésent. Les références culturelles abondent. Bref, un
bijou !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
J’étais
tellement enchanté par ce magazine que, moi qui ne lis jamais de poésie, hop,
sur ma lancée, j’ai dévoré aussi cette section. Étant hermétique au genre, je
me garderai d’analyser les poèmes présentés. En tout cas, j’ai apprécié
l’humour de Julien Noël et la liste à la Prévert de Cyril Amourette, laquelle
dégage une atmosphère particulière.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Voilà,
j’espère vous avoir donné envie de télécharger cette revue numérique gratuite
si enivrante, de la lire et de la partager, parce que vraiment, elle gagne à
être connue.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1qoICFrIi8ku102YSWYjQXsFv50CNwLt_sTdiNNvSQeKQiMVqD9ys08AstXw61pASZwqua4c7FXnPUqZUfC6Bd3b4nAv-yHya1LD-6l4yo9i7nZk81myUBL7kFvCyp30aMhvDr-2fjqKv/s1600/Absinthe+12+couverture.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1qoICFrIi8ku102YSWYjQXsFv50CNwLt_sTdiNNvSQeKQiMVqD9ys08AstXw61pASZwqua4c7FXnPUqZUfC6Bd3b4nAv-yHya1LD-6l4yo9i7nZk81myUBL7kFvCyp30aMhvDr-2fjqKv/s1600/Absinthe+12+couverture.png" height="320" width="225" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-5267898316316243662014-03-19T08:36:00.000+01:002014-03-21T14:55:01.213+01:00La revue numérique l’Ampoule numéro 11<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://www.editionsdelabatjour.com/pages/l-ampoule-revue-3910934.html" target="_blank"><span style="color: blue;">L’Ampoule</span></a> est une revue littéraire numérique gratuite et
trimestrielle téléchargeable au format PDF sur le site des <a href="http://www.editionsdelabatjour.com/pages/l-ampoule-revue-3910934.html" target="_blank"><span style="color: blue;">éditions de l’Abat-Jour</span></a>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le thème du
numéro 11 est : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Révolte &
Insurrection</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
De mon point
de vue forcément subjectif, la qualité des nouvelles proposées est très
inégale. Trois d’entre elles m’ont particulièrement plu.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Charybde
et Scylla</i> de Benoît Patris</b>. Une nouvelle angoissante qui se déroule sur
un paquebot prison. Est-ce un rêve ou la réalité ? On flirte avec le
fantastique. Le récit est bien écrit grâce à un style efficace et alerte et à
une narration maitrisée. Un sacré suspens tient le lecteur en haleine jusqu’à
la fin. Et même au-delà, puisqu’on peut télécharger la version longue de cette
nouvelle sur le site de l’Abat-Jour. Ce récit me fait penser à la chanson <em>Hotel California</em> des Eagles. On peut voir cette nouvelle comme une allégorie de la vie où nous sommes tous prisonniers, et où on peut se demander quelle est la part de réalité dans tout ça. </div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Et si vous
voulez vous délecter du chef-d’œuvre de Benoît Patris, téléchargez le précédent
numéro de l’Ampoule, le 10. Attention les émotions avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Phénomène Doppelganger</i>. Annoncé comme un article, il s’agit en
fait d’une fiction, une nouvelle à la présentation tout à fait originale. Cette
façon de compiler par ordre chronologique des copies de pages de sites internet
est du meilleur effet et a dû demander beaucoup de travail à l’auteur. Elle
renforce le réalisme de l’histoire. Sur le fond, l’intrigue (genre
fantastique), la psychologie des personnages et surtout l’humour caustique –
cette savoureuse critique sociétale à la fois féroce et subtile – dégagent un
parfum d’authenticité rare. Il y a même quelques messages philosophiques. Un
chef-d’œuvre, je le répète !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rupture
de contrat</i>, de Stéphanie Braquehais</b>. En voilà une nouvelle
décapante ! Presque un conte philosophique noir. Emmené par un humour
corrosif et une intrigue surréaliste, le récit transpire une critique sociétale
fort réussie. Le thème est vital et tabou à la fois : comment mater l’instinct
de reproduction chez ces mammifères particuliers, les humains.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Chaussure
à son pied</i>, de Fabrice Marzuolo</b>. Noire de chez noir, cette
nouvelle trash et déjantée pour adultes ne manque pas de punch. C’est une vraie
réussite, servie par des trouvailles stylistiques intéressantes. Il se révolte
grave, le narrateur ! Il ne suit pas la religion actuelle, l’humanisme. Au
contraire, il la conchie cette humanité. Il souffre d’un deuil qui renforce son
dégoût pour ses congénères. Ses pensées comme ses actes, tout est au vitriol.
Ça pique, c’est bon…<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Au milieu du
magazine, en encart, on trouvera le chapitre 7 des <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Collines de Hurlefou</i></b><i style="mso-bidi-font-style: normal;">, </i>écrit par votre serviteur. Ne partez
pas ! Il n’y a pas besoin d’avoir lu les précédents épisodes pour
s’immerger aussitôt dans le récit. D’autant qu’un court résumé est fourni. De
plus, en exclusivité pour les lecteurs de ce blog, voici <strong>la bible des
personnages principaux</strong> :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Victor Morand : </b>Barbu, il porte un
fusil et un sac à dos rempli de papier hygiénique et d’un couteau suisse.
Victor est courageux, individualiste, stupide, insensible, amoral, coléreux et
obsédé sexuel. Il a un talon d’Achille (les fesses) et craint les substances
urticantes. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Sam : </b>Il est bon comme du bon
pain. Il pardonne facilement. Le brave type, quoi…<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><o:p></o:p></b></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Michel Albin : </b>Grand (pointure 48)
et gros (113 kg), crâne rasé et frappé de cécité. Il est homosexuel et aime se
travestir en femme. Détective attitré du grand éditeur parisien Gaël Imart,
concurrent de Franck Joannic, l’éditeur bordelais des Éditions de l’Abat-Jour.
Michel est intelligent. Il a été l’amant de Paul Lugowski, son Popaul.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Paul Lugowski : </b>Écrivain bisexuel érotomane
dont le succès repose sur sa prose torride. Il constitue le plus grand succès
commercial de ces dernières années, une sorte de Gérard de la Ville, comme lui
à la fois méprisé et jalousé. Joannic voudrait bien le récupérer. De son côté,
Imart refuse de perdre son gagne-pain et a envoyé Albin retrouver Lugowski.
Seulement voilà, l’écrivain est aussi ingérable qu’un Jack-Alain Léger.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’ouvrage
principal de Lugowski est <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Aphorismes X</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Alexandra : </b>Blonde pulpeuse
quinquagénaire, elle a de beaux restes. Ex-égérie de feu Gérard de la Ville,
elle est le détective de l’éditeur Plomb, concurrent de Gaël Imart et de
l’Abat-Jour. Alexandra a un accent autrichien. Elle est intelligente et sans
scrupules, mais possède plus de moralité que Victor.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsHmg9-p0dQvd_24kehymxCOvx8-74IsqV-bYgZniURzwRVdnBHeibIMxOwWTQED64n2u8GNOdaz3G438uZMQWY9v4LVqitdGCim3AQ8nvhfjI4MIsw4Dpp2ylj4eXSeljoQF_e2G448Jw/s1600/L-Ampoule-n-11-couv.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsHmg9-p0dQvd_24kehymxCOvx8-74IsqV-bYgZniURzwRVdnBHeibIMxOwWTQED64n2u8GNOdaz3G438uZMQWY9v4LVqitdGCim3AQ8nvhfjI4MIsw4Dpp2ylj4eXSeljoQF_e2G448Jw/s1600/L-Ampoule-n-11-couv.jpg" height="320" width="226" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-63618836958039131422014-02-14T13:43:00.001+01:002014-02-14T13:43:58.754+01:00Critique : Gil Jourdan l’intégrale, volume 1 par Maurice Tillieux (Bande dessinée)
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Éditeur :
Dupuis</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : fin des années cinquante</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : BD
de détective humoristique<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Dans les
années cinquante et soixante, l’école belge produisait les meilleurs BD du
monde pour la jeunesse et aussi pour la vieillesse. Avant de sortir en album,
les plus savoureuses d’entre elles étaient publiées en feuilleton dans les deux
magazines vedettes de l’époque : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Tintin</i>
et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Spirou</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Chez <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Spirou</i> officiait l’éditeur Charles
Dupuis. Non seulement il était un dénicheur de talents sans pareille, mais en
plus il s’immisçait dans les créations de ses poulains, souvent pour le
meilleur. La grande vedette, c’était Franquin qui avait donné le nom à
l’hebdomadaire. Aux côtés du père, il y a avait le fils et le sain
esprit : Roba et Peyo. Et puis, pullulait une pépinière de talents dont
Marc Tillieux fut le plus brillant représentant.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Marc Tillieux
était un artiste complet : romancier, scénariste et dessinateur. Sa
meilleure création est la série des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Gil
Jourdan</i>, 15 albums de 1956 à 1973.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Gilbert
Jourdan est un jeune détective privé bardé de diplômes, d’intelligence et
d’agilité physique. Sa morale irréprochable et ses façons pince-sans-rince sont
tintinesques. Un tel personnage seul serait ennuyeux : trop lisse ce
gendre idéal, trop parfait, pas humain. Alors il s’entoure de deux
faire-valoir. Libellule est un ancien cambrioleur repenti, l’âme damnée de Gil.
Cerveau miniature (sauf nécessités de l’intrigue) mais attachant. Il fait des
calembours dont lui seul rit. De toute façon, Jourdan ne rit jamais, ne boit
jamais, ne fume pas, ne b… etc. L’inspecteur de police Crouton, c’est le
bouffon par sa maladresse physique, mais par contre il assure
intellectuellement. Bref, ce trio se complète. Leurs aventures mêlent
rebondissements et humour.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le dessin, il
faut le dire, n’est pas le point fort de Tillieux. Il s’inspire du style
Franquin sans parvenir à égaler le maitre. D’après ce qu’il raconte dans un
interview, c’est Charles Dupuis qui lui a demandé ce style caricatural (les
têtes des personnages sont disproportionnées par rapport au reste du corps
comme chez Franquin) alors qu’il se sentait plus en phase avec le style
réaliste d’Hergé.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
La force de
Tillieux, c’est le scénario. La psychologie des personnages. L’intrigue, bien
sûr. Mais surtout les dialogues. Tillieux, c’est l’Audiard de la BD, le Lauzier
pour la jeunesse. Les dialogues sont si cocasses et percutants qu’ils en
deviennent irréalistes : on imagine mal le clampin de base avoir autant
d’esprit. Tous les persos renvoient la balle chez Tillieux. C’est savoureux. Il
possède aussi l’art de découper l’histoire en cases, le point fort d’Hergé.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le volumineux
tome 1 cartonné de l’intégrale propose les quatre premières aventures de Gil
Jourdan : Libellule s’évade, Popaïne et vieux tableaux, La voiture
immergée et Les cargos du crépuscule. En introduction, on a droit à une
passionnante biographie de Tillieux, illustrations à l’appui, présentant sa vie
artistique, donc, et aussi la genèse de Gil Jourdan. </div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Qn5NnziPKn6kYsZZQIJXvULwoN1EAsinVgICUO0hIDbcLvu00PxzDMkQv2TXGHrPI0wN-uzrQ2eAYnaUIUgGHUUILU1cn1wjXIh_6CVas0_aUuBGeYMSHExSpE0IJdOCGk8FxTo4NAGK/s1600/Gil+Jourdan+Integrale1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Qn5NnziPKn6kYsZZQIJXvULwoN1EAsinVgICUO0hIDbcLvu00PxzDMkQv2TXGHrPI0wN-uzrQ2eAYnaUIUgGHUUILU1cn1wjXIh_6CVas0_aUuBGeYMSHExSpE0IJdOCGk8FxTo4NAGK/s1600/Gil+Jourdan+Integrale1.jpg" height="320" width="229" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgALd6RLr1EP4H2WZoU4JIYN98_N78_UlbSP_szWP91SDSXaUxY-J71uiHXnkOrzjCQIiI81-oQEFc1H7PURDSYMZHaH34QauZOc6iSkCJPExdkYJX_S_ygwhrcManG8_qcTih4r9dzRBBw/s1600/Planche+Gil+Jourdan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgALd6RLr1EP4H2WZoU4JIYN98_N78_UlbSP_szWP91SDSXaUxY-J71uiHXnkOrzjCQIiI81-oQEFc1H7PURDSYMZHaH34QauZOc6iSkCJPExdkYJX_S_ygwhrcManG8_qcTih4r9dzRBBw/s1600/Planche+Gil+Jourdan.jpg" height="320" width="232" /></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-20533599128589471532014-01-04T09:55:00.001+01:002014-01-04T09:55:59.295+01:00Romancier cherche relecteurs<div class="inner" id="msg_196491">
" Détective à la dérive " était au départ un feuilleton :<br /><br /><a class="bbc_link" href="http://www.editionsdelabatjour.com/pages/Detective_a_la_derive-8789562.html" target="_blank">http://www.editionsdelabatjour.com/pages/Detective_a_la_derive-8789562.html</a><br /><br />C'est devenu un roman noir.<br /><br />Je cherche des relecteurs. <br /><br />Merci de laisser un commentaire si vous êtes intéressé.</div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-83059263672101245022014-01-01T15:13:00.000+01:002014-01-01T15:13:04.037+01:00Critique : Texas Cowboys (bande dessinée)
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><em>Une p'tite critique de BD de qualité (la BD, pas la critique) pour bien débuter l'année. Et la finir aussi, ce blog est en bout de course.</em></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"></span> </div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;">Sous-titre : The Best Wild West
Stories Published</span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Scénariste :
Lewis Trondheim</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Dessinateur :
Matthieu Bonhomme</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 2012</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : Western</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Son titre
sonne comme un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">pulp</i> américain. Son
sous-titre transpire encore plus le vintage. Le style du dessin est au
diapason, évoquant les bandes dessinées de la première moitié du XXe siècle. Et
pourtant ! <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Texas Cow-boys</i>
possède tous les qualités qu’on est en droit d’attendre d’un art qui a tant
progressé depuis un siècle.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le dessin,
vaguement naïf au premier abord, est en fait bien expressif, efficace et tout
simplement esthétiquement formidable grâce notamment à une palette de couleurs
digne d’une peinture. Les tronches des personnages sont saisissantes. On les
garde en mémoire au fil du récit, ce qui renforce l’intrigue.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Alors
l’intrigue, parlons-en parce que c’est vraiment le point de ce chef-d’œuvre.
Trondheim fait preuve d’une maitrise narrative consommée. On suit les
péripéties croisées de plusieurs personnages, avec parfois des flashbacks ou
son contraire que nous appellerons <i style="mso-bidi-font-style: normal;">flashforward</i>.
En général, ce type de construction d’histoire est casse-gueule : on a du
mal à suivre, on est dans le flou pendant longtemps, il faut faire des efforts
de mémoire. Mais pas avec Trondheim ! C’est fluide et passionnant !
Du punch et du suspense !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’histoire ?
Il y en a plusieurs. Parlons de la principale : un pied-tendre de l’Est
débarque au Far-West, à Fort Worth. Il est chargé de faire un reportage, mais
ce n’est pas son objectif. Il est venu pour retrouver le second mari de sa mère
qui a plumé celle-ci, se marier et faire fortune. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Écoutons les conseils avisés d’un vieux cowboy
du cru à qui il s’est confié :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— On peut
pas v’nir dans l’Ouest pour la vengeance, la fortune et l’amour, ça fait trop.
C’est n’importe quoi. Il faut choisir pour rester concentré. Qu’est-ce que tu
veux le plus ? Le fric, niquer ou te venger ?<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Euh…
Mettons l’argent. Je pourrai toujours acheter le reste après.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Voilà
un bon p’tit Américain.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFz0MMtQWW6WtIrHuSWjQ_qDh7e-noHapdrMLgqiWvW1mgjF9FK2WtN4I3UiJHw7-hqD0GicKTDpmHkl41xBmMzhglqnBP7QqIPFib2xRoApXeTAOZsiATIHxmlV_8sQf1dbpZON6ualjR/s1600/texas+cowboys.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFz0MMtQWW6WtIrHuSWjQ_qDh7e-noHapdrMLgqiWvW1mgjF9FK2WtN4I3UiJHw7-hqD0GicKTDpmHkl41xBmMzhglqnBP7QqIPFib2xRoApXeTAOZsiATIHxmlV_8sQf1dbpZON6ualjR/s320/texas+cowboys.jpg" width="233" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEySAB3ei8PwjwlQ7qlWL1zMCQofu7VMWn0sg3V9ua7SEVZxOigevZP25_yYf2SIJp0NjKUPukT_lzv8TDGtjjJNbxmhYvoOK028QBfgTL8WTCaeeGcBCnhOLOLHN2H_xcui7C-aImvX3K/s1600/texas+cowboys+planche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEySAB3ei8PwjwlQ7qlWL1zMCQofu7VMWn0sg3V9ua7SEVZxOigevZP25_yYf2SIJp0NjKUPukT_lzv8TDGtjjJNbxmhYvoOK028QBfgTL8WTCaeeGcBCnhOLOLHN2H_xcui7C-aImvX3K/s320/texas+cowboys+planche.jpg" width="228" /></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-79282482309184964132013-12-15T19:46:00.001+01:002013-12-15T21:32:40.544+01:00Lordius publié dans la revue l’Ampoule
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
La revue
trimestrielle numérique et littéraire l’Ampoule est publiée par les <a href="http://www.editionsdelabatjour.com/article-accueil-113959583.html"><span style="color: blue;">éditions
de l’Abat-Jour.</span></a><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Chaque numéro
explore un thème différent. <a href="http://www.editionsdelabatjour.com/article-l-ampoule-n-10-121601578.html"><span style="color: blue;">L’Ampoule
numéro 10</span></a> s’intéresse à « Doubles & Miroirs ».<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Au sommaire de
ce périodique de 108 pages téléchargeable au format PDF et consultable sur
Calaméo : articles et nouvelles, photographies et illustrations.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
J’ai écrit le
sixième épisode du feuilleton <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les
Collines de Hurlefou</i> (il n’est pas nécessaire de lire les précédents
épisodes, un résumé de quelques lignes plonge le lecteur dans l’intrigue). Les
illustrations du feuilleton sont de Marray.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Bonne
lecture !<o:p></o:p></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMtu9mSWwZscqEzQ76dPwqUfPM54O0Z00Q65EJISFjccn0lfK2uVJml23eTfvZBtW9aKd2SLj4BJTf-vcxsnSSiOU2nWGs36N1JL2NpNGXb7xr0louEowVk_iPu5eUHXQAis2s0hQVwVkf/s1600/couverture+10+L'Ampoule.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMtu9mSWwZscqEzQ76dPwqUfPM54O0Z00Q65EJISFjccn0lfK2uVJml23eTfvZBtW9aKd2SLj4BJTf-vcxsnSSiOU2nWGs36N1JL2NpNGXb7xr0louEowVk_iPu5eUHXQAis2s0hQVwVkf/s1600/couverture+10+L'Ampoule.jpg" /></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-580796071148941332013-11-22T09:28:00.001+01:002013-11-24T12:17:16.041+01:00Lordius gagne un concours de nouvelles<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Il s’agit du
concours de nouvelles baptisé « Écrire pour Châtel » 2013 organisé
par la médiathèque de Châtelaillon-Plage cet été.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le thème
demandé était la conquête de l’Ouest.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le premier
paragraphe était imposé :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Saviez-vous que les arbres parlent ? Ils le
font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez.
L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté
les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix
de la nature.<o:p></o:p></i></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Et enfin, le
texte devait compter 1500 mots, à 10 % près. Curieusement, c’est cette
troisième contrainte qui m’a donné le plus de mal.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Nous étions 54
participants.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
J’ai
écrit : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Viandard !</i><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://www.cafechatel.fr/2013/06/28/concours-de-nouvelles/">http://www.cafechatel.fr/2013/06/28/concours-de-nouvelles/<o:p></o:p></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-25418930676589010812013-11-11T11:02:00.000+01:002013-11-11T11:02:14.175+01:00Critique : Bakuman (manga)
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Nombre de
volumes : 20</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Scénariste :
Tsugumi Ōba</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Dessinateur :
Takeshi Obata</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 2008-2012 au Japon</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : Shônen
et romance<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mashiro
possède un don pour le dessin. Il veut suivre la voie de son oncle qui fut
mangaka. Takagi, le premier de la classe, écrit des scénarios. La passion du
manga et l’ambition dévorante les rapprochent. Du haut de leurs 14 ans, ils
décident de devenir des mangakas professionnels. Mieux, même ! De devenir
les meilleurs. Et vite ! Avant 18 ans, parce que Mashiro a hâte de se
marier. Or sa romantique dulcinée lui a interdit de l’approcher tant qu’il n’a
pas percé. Alors, il est motivé à fond !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Ce manga, dont
un anime a été tiré, a connu au Japon un immense succès, plus de quinze
millions de copies vendues. Pourquoi ?<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Pas grâce au
dessin, à mon avis. J’ai calculé que le dessinateur a produit un tome tous les
deux mois, soit cent planches par mois ! Même avec une armée d’assistants,
le résultat ne peut être que médiocre, bâclé et stéréotypé.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’intérêt
vient de l’originalité du scénario. Un manga de type shônen s’adresse aux
garçons, enfants et adolescents. Or Bakuman comporte aussi un thème romance
apte à séduire les jeunes filles (manga de type shôjo). <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
On y trouve
certains stéréotypes du genre nekketsu : jeunesse du héros, rêve
idéaliste, pureté, exaltation extrême. Par contre, l’univers n’est pas
l’habituel fantastique manichéen affublé de monstres à combattre. L’histoire se
passe dans le Japon quotidien, sans violence ni action physique. Ainsi les
jeunes lecteurs peuvent s’identifier à ces deux héros ou à leur fiancée
respective.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Qui n’a pas
rêvé de percer comme artiste ? Devenir dessinateur ou scénariste ?
Mangaka, la classe ! Ce manga du manga permet de s’instruire en se
divertissant. Même si l’histoire est fictive, elle nous éclaire sur le monde
professionnel des mangakas. Elle propose surtout à partir du tome 2, des pistes
de réflexion sur l’art de raconter une histoire et sur le ciblage d’un public.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
En outre, il
est naturel que le jeune lecteur identifie les deux héros aux deux auteurs.
L’impression d’autobiographie renforce habilement la crédibilité de l’histoire
qui en a souvent bien besoin... Mais quoi ! Il faut bien transcender la
basse réalité, et Ōba y parvient à merveille. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
À noter que
Ōba est un pseudo : le scénariste cache habilement sa vraie identité, on
ne sait même pas si c’est un homme ou une femme. Je dirais plutôt une femme.
L’anonymat ne doit pas simplifier la promotion, mais bon…</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1MmAg8Xjr4SL82OIwD0MkIQZ7ZdRb-UNbSh1U_b3Od_hhoz08PxrRml8-MiYUGWaAEqtZ-Pbw4Rc7DZgDvUyCU9av1HsmefBoBCbMpPRPuuaCUXf3ve7O0FgR2fTrZhq9QVuzyPmydv87/s1600/bakuman-jp-01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1MmAg8Xjr4SL82OIwD0MkIQZ7ZdRb-UNbSh1U_b3Od_hhoz08PxrRml8-MiYUGWaAEqtZ-Pbw4Rc7DZgDvUyCU9av1HsmefBoBCbMpPRPuuaCUXf3ve7O0FgR2fTrZhq9QVuzyPmydv87/s320/bakuman-jp-01.jpg" width="204" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinTL2mU8cWKTonw6UcbJgNccoMbVBMKs7qiXJzar01UwuYYqK59sugNkHCM7rvvDlw_VDK3EV1uCsE-mus-YNKurk0UpUHoArLzK7rWapi_ilDShjdXrpHNmMP2JQFB0dW_JPV7-YZH985/s1600/bakuman-planche+eng.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinTL2mU8cWKTonw6UcbJgNccoMbVBMKs7qiXJzar01UwuYYqK59sugNkHCM7rvvDlw_VDK3EV1uCsE-mus-YNKurk0UpUHoArLzK7rWapi_ilDShjdXrpHNmMP2JQFB0dW_JPV7-YZH985/s320/bakuman-planche+eng.jpg" width="216" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-22158358040864149372013-11-01T08:47:00.001+01:002013-11-01T08:47:39.205+01:00Critique : Les souliers rouges de la duchesse, un roman de Jack-Alain Léger
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Un homme se
meurt du sida. Il écrit son témoignage et confie le manuscrit à son ami, un écrivain
réputé qui est le narrateur. En quelques jours, les médias en font une vedette.
Dans le ciel de Paris, les vautours mercantiles commencent à tourner.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Comme l’écrit
à juste titre Wikipédia, « L’auteur dresse la caricature de la célébrité
éphémère d’un écrivain atteint du sida : éditeurs peu scrupuleux, parents
intéressés par l’héritage, amis qui font rapidement le deuil du disparu. »<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mais ce qui
est passionnant dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les souliers rouges
de la duchesse</i>, paru en 1992, c’est cette plongée dans l’univers de
l’écriture et des grands éditeurs parisiens. Comme ils sont décrits sans
concession, l’auteur les a drapés de pseudonymes. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Muche</i> me fait penser à Gallimuche, Gallimard, Antoine Gallimard qui
a édité Jack-Alain Léger. Au passage, on apprend que dans les années 80, le
service de presse d’un grand éditeur parisien envoyait aux médias pas moins de
400 exemplaires gratuits d’un roman à paraitre. Ça, c’est de
l’investissement !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Jack-Alain
Léger possède un style virtuose, tout en finesse. Pas d’effets, d’acrobaties ou
de fioritures, mais l’art de rendre vivants une scène ou un personnage en
quelques mots. La classe !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le roman
parait tellement réaliste, vivant, sincère qu’il donne l’impression qu’il
s’agit de mémoires et non d’une fiction. Voilà l’art de l’écrivain : faire
passer une fiction pour de la réalité. Léger atteint le sommet de l’émotion et
de la sincérité quand il décrit et analyse l’émission littéraire de l’époque, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Apostrophes</i>. En tant qu’écrivain, il y a
lui-même participé.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le roman
fourmille d’idées et de pistes de réflexion sur notre société qui le dégoûte
pas mal. Exemple : la fiction est plus vraie que la réalité car ce que les
médias nous présentent n’est pas la vraie vie, mais un spectacle, « une
manipulation médiatique, une reconstitution télévisée peuplée d’éléments
statistiques. Voilà notre monde ! Et ne nous reste plus à peu près que
l’invention romanesque pour pouvoir rétablir un semblant de vérité ».<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Je me souviens
de l’interview d’un grand éditeur parisien dans le magazine <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Muze</i>. Il mettait au défi de citer le nom
d’un écrivain francophone contemporain qui allait rester. Eh bien, j’en connais
au moins deux : <a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2013/05/critique-shag-lidiot-de-serge-brussolo.html"><span style="color: blue;">Serge
Brussolo</span></a> en littérature de genre, et Jack-Alain Léger en littérature
générale.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPMR5TR72CwqQ8SSji9BP8sLJKqxaeo__e2kytyYUGWlTc0b98c06jrbNvLcFUdL2WUhVLhV7dVi-C_06Bb9_s6ehgnCupqXXdPwa_ySnY-_4jmvZya4u3PK0RwMF8zHnLuLiZ1e1I6sKu/s1600/leger-jack-alain-les-souliers-rouges-de-la-duchesse-livre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPMR5TR72CwqQ8SSji9BP8sLJKqxaeo__e2kytyYUGWlTc0b98c06jrbNvLcFUdL2WUhVLhV7dVi-C_06Bb9_s6ehgnCupqXXdPwa_ySnY-_4jmvZya4u3PK0RwMF8zHnLuLiZ1e1I6sKu/s1600/leger-jack-alain-les-souliers-rouges-de-la-duchesse-livre.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNOhS4LLCQwvUEO4qbbDulY3IT7bs5gmBwU6J3_WZ2Sm6UmxAn0AESHaqoZ8z2HuBOASnBhACYfm9sA5U2L21VLeSuhi1pKe6C76dyqFIyfeF3Uqx0Y8FjdV0oERO_nahxdGKK6cl63MYK/s1600/Jack-Alain+L%C3%A9ger.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNOhS4LLCQwvUEO4qbbDulY3IT7bs5gmBwU6J3_WZ2Sm6UmxAn0AESHaqoZ8z2HuBOASnBhACYfm9sA5U2L21VLeSuhi1pKe6C76dyqFIyfeF3Uqx0Y8FjdV0oERO_nahxdGKK6cl63MYK/s320/Jack-Alain+L%C3%A9ger.jpg" width="320" /></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-64199882675545377202013-10-22T08:16:00.000+02:002013-10-22T08:16:43.429+02:00Appel à souscriptions !
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Les éditeurs
émettent des appels à textes. Moi, en tant qu’auteur, je me permets de lancer
un appel à souscriptions.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mon roman <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Glace Grise</i>, un thriller espionnage, va
paraitre aux éditions Terriciaë d’ici la fin de l’année. Toutefois, l’éditeur
est une petite structure de bénévoles et demande 25 souscriptions au préalable.
Je précise qu’il s’agit d’un vrai éditeur et que le roman sera disponible en
librairie (contrairement aux services d’impression à la demande d’Édilivre par
exemple).<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mais de quoi
ça parle ? Voici le texte de la quatrième de couverture :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 16.2pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #2a2a2a;">« Un homme se réveille dans un hôpital, amnésique.
Aidé par une mystérieuse infirmière, il parvient à tromper la surveillance dont
il fait l’objet. Seul en plein Paris, les questions se bousculent dans sa tête.
Qui est-il ? Qui sont ces hommes étranges lancés à ses trousses ?
Quel secret se cache dans les méandres de sa mémoire défaillante ? Alors
qu’une course-poursuite s’engage, il lui faudra lutter pour sa survie et
reconstituer ses souvenirs en lambeaux.</span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 16.2pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #2a2a2a;">Avec le concours de personnages variés et ambigus, il
part à la recherche de son propre passé. De détails retrouvés en révélations
éprouvantes, sa quête le mènera dans un pays ravagé par trente années de guerre
où règnent pauvreté, corruption et trafics en tous genres, également fascinante
terre d’aventures et d’exotisme.</span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 1cm;">
<i><span style="color: #2a2a2a;">Glace Grise</span></i><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #2a2a2a;"> est un surprenant thriller géopolitique mêlant action, rebondissements
et voyage initiatique, qui aborde de manière crue et réaliste la politique
étrangère de l’Occident. »</span><o:p></o:p></i></div>
<o:p> </o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Nous en sommes
à 15 souscriptions. N’étant pas d’un naturel sociable, j’avoue peiner pour
atteindre le quota.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le chèque
n’est encaissé qu’à l’expédition du roman et les frais de port sont offerts. Je
peux d’ores et déjà rassurer le futur souscripteur en affirmant que le roman
sera édité, parce que j’achèterai le complément pour monter à 25 et je
revendrai à prix coûtant ces exemplaires dans des salons du livre.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Alors
n’hésitez plus ! Voici <a href="http://www.mediafire.com/download/oh1z55obf9r00vn/Bon+de+souscription+-+Glace+grise+-+Lordius.pdf"><span style="color: blue;">le
bon de souscription à télécharger</span></a>.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJNnpHNx5kSCCJQfdQR3Rj5L28k4_h_tmFtnlUXk4YD43TpfuPZdBWunT92AIqf6OWSIUfu1DkMxGzcVIX3-7Yv-t478Xfn1Na6tAryMG04rBHaL9gscmvjMz5cKHwjqDhN9PDVeaxb2aY/s1600/Souscription+Glace+Grise.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJNnpHNx5kSCCJQfdQR3Rj5L28k4_h_tmFtnlUXk4YD43TpfuPZdBWunT92AIqf6OWSIUfu1DkMxGzcVIX3-7Yv-t478Xfn1Na6tAryMG04rBHaL9gscmvjMz5cKHwjqDhN9PDVeaxb2aY/s640/Souscription+Glace+Grise.png" width="462" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlAMdqHUp3uO1vIcurnuWUKI_tmpVqjtPmHkHAXDIq3kEIT7SwAGWw0eKDBhpOEdhqjBJ97QgsfWVFYMXHveWPrZmjt7QVH72iI3QG36RAJEAGbmsoE2yoq0_-FJOSlG7SSlACyppycybd/s1600/Glace+Grise+souscription+2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlAMdqHUp3uO1vIcurnuWUKI_tmpVqjtPmHkHAXDIq3kEIT7SwAGWw0eKDBhpOEdhqjBJ97QgsfWVFYMXHveWPrZmjt7QVH72iI3QG36RAJEAGbmsoE2yoq0_-FJOSlG7SSlACyppycybd/s640/Glace+Grise+souscription+2.png" width="466" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-33622171679577702692013-10-17T08:43:00.001+02:002013-10-17T08:43:45.608+02:00Critique : La Princesse Noire, de Serge Brussolo
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Éditeur :
Le Livre de Poche</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 2004</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : Thriller
médiéval<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’action se
passe en Scandinavie au temps des Vikings et de l’essor du christianisme dans
cette région.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le personnage principal
est une jeune fille de seize ans. Comme beaucoup d’héroïnes de fiction moderne,
elle a un tempérament très masculin, comme un homme sans la force physique.
Orfèvre dans la boutique de sa mère, elle s’ennuie et rêve d’aventure. Son vœu
est exaucé : elle est capturée par des Vikings et vendue comme esclave.
Une mystérieuse princesse noire l’achète, direction son château sur une île
rustique.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Là, notre
héroïne doit s’occuper d’enfants infirmes que la châtelaine recueille. Elle se
rend compte que les enfants sont négligés et qu’en plus, il y en a d’autres,
aveugles, dans les souterrains sous le château. Dans la lande, un monstre ailé
sème la terreur. Enfin, les villageois colportent sur la princesse noire les
pires rumeurs. Sans se frapper, notre héroïne aux nerfs d’acier va démêler
l’écheveau des mensonges, des superstitions et des bassesses de chacun.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Comme dans
tout bon thriller, Brussolo multiplie les fausses pistes. La figure de style
principale du thriller est respectée : chacun n’est pas celui qu’on croit.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le style de
l’auteur est vivant et sans fioriture. Pas brillant, certes, mais efficace et
précis.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’ambiance est
oppressante, la peur et la superstition (donc la religion) règnent. Ce n’est
pas la première fois que Brussolo met de façon lucide en scène la fondation de
légende, mythe et finalement, l’invention de dieux par un groupe d’humains
ignorants et écrasés par l’angoisse (cf. <a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2013/05/critique-shag-lidiot-de-serge-brussolo.html"><span style="color: blue;">Shag
l’idiot</span></a>).<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Même s’il met
en évidence la bassesse de l’âme humaine, préférant réalisme à humanisme,
Brussolo a le grand mérite d’éviter tout manichéisme. Chaque personnage, aussi
maléfique qu’il paraisse, a de bonnes raisons d’agir comme il le fait. À part
le personnage principal trop masculin et trop robuste nerveusement, voire trop
malin, la psychologie des autres personnages tient vraiment la route.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Serge
Brussolo, le maître français de la littérature de genre, signe une nouvelle
fois une œuvre originale et marquante.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAJ7WrYCd6189JmZUXIQGqompgQEGEUR7zOrjTmRqI4GN5fCoIC5RFXojSI_vO_j5BgNE82XfgwzX63iWrHZFPGWkR0QSQ5mJFrSbSHCdaY_XWdJ8BZr0O9BApGPQ8u8BZazq1Pq6EwPtS/s1600/La+princesse+noire+Serge+Brussolo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAJ7WrYCd6189JmZUXIQGqompgQEGEUR7zOrjTmRqI4GN5fCoIC5RFXojSI_vO_j5BgNE82XfgwzX63iWrHZFPGWkR0QSQ5mJFrSbSHCdaY_XWdJ8BZr0O9BApGPQ8u8BZazq1Pq6EwPtS/s320/La+princesse+noire+Serge+Brussolo.jpg" width="197" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX1qb4ttr1oBG9OaEVUyYelFKLvHKU_kw4CdSXd4EBLhdw6BFs9zdeV7O5t6FGElVjFylSqtraZJbbgMe49tUdlcdKWmh0IvcTHo6sxaEQZV85p55n3FeYt2INGjrbAZDQrVktaqSz2Tgt/s1600/Serge+brussolo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX1qb4ttr1oBG9OaEVUyYelFKLvHKU_kw4CdSXd4EBLhdw6BFs9zdeV7O5t6FGElVjFylSqtraZJbbgMe49tUdlcdKWmh0IvcTHo6sxaEQZV85p55n3FeYt2INGjrbAZDQrVktaqSz2Tgt/s1600/Serge+brussolo.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-52232625922564944552013-10-09T10:21:00.001+02:002013-10-09T10:21:42.850+02:00Les Éditions de l’Abat-Jour publient un feuilleton noir de Lordius !
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://www.editionsdelabatjour.com/"><span style="color: blue;">Les Éditions de l’Abat-Jour</span></a> sont
un éditeur numérique dynamique. Au menu : des nouvelles en ligne
(téléchargeables au format pdf), des livres numériques, un magazine littéraire
trimestriel baptisé l’Ampoule, et des feuilletons littéraires hebdomadaires.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://www.editionsdelabatjour.com/pages/Detective_a_la_derive-8789562.html"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: blue;">Détective à la dérive</span></i></a> propose chaque
lundi un épisode des enquêtes frappées d’Axtone Latuile, un détective privé
alcoolo-dépendant, fauché et nihiliste.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Un grand merci
au dessinateur <a href="http://www.editionsdelabatjour.com/article-marray-112887942.html"><span style="color: blue;">Marray</span></a>
qui a réalisé l’illustration-couverture du feuilleton :</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHesG8WBjHvPEX9Igk3u_Xoo6JrjO0QTjieEHM5wuFVcSMaCKecfmZii8Tya1m4hawsHZ8ayeOsAKo1w7qqyCWu3FpWJEmOqG8Qj_hTwNuhLXG02sWTlbDBdyqr1IIYMDM9C6q6QxBKBbp/s1600/Illustration+titre+feuilleton+D%C3%A9tective+%C3%A0+la+d%C3%A9rive.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHesG8WBjHvPEX9Igk3u_Xoo6JrjO0QTjieEHM5wuFVcSMaCKecfmZii8Tya1m4hawsHZ8ayeOsAKo1w7qqyCWu3FpWJEmOqG8Qj_hTwNuhLXG02sWTlbDBdyqr1IIYMDM9C6q6QxBKBbp/s320/Illustration+titre+feuilleton+D%C3%A9tective+%C3%A0+la+d%C3%A9rive.jpg" width="320" /></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-6227403476685951842013-10-02T16:17:00.000+02:002013-10-02T16:17:21.323+02:00Critique : Le client (bande dessinée)
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Scénariste :
Zidrou (auteur de l’élève Ducobu)</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Dessinateur :
Man</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Éditeur :
Dargaud</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 2013</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : Thriller
romantique et sordide à la fois<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Quelque part
dans un coin d’Espagne interlope, un homme fréquente un bar à putes. Il tombe
amoureux de l’une d’elles. Elle aussi, semble-t-il. Il veut la sortir de là,
mais l’organisation veille. Alors cet homme amoureux enlève la fille du chef de
l’organisation.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
On s’identifie
facilement au personnage principal. Il n’est ni beau ni doué pour l’action
contrairement à la coutume. Il est petit, binoclard, étriqué d’épaules et
gras du bide. C’est monsieur tout-le-monde. Sincérité, émotion et authenticité
baignent cette fiction : on s’y croirait.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Il n’est pas
le modèle courageux. Pourtant, pour sauver sa dulcinée, il est prêt à charger
les moulins de la pègre. La passion amoureuse qui fait prendre tous les
risques, voilà un thème délicieusement romantique.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Concernant le
dessin, la mise en scène, l’expressivité des personnages, les couleurs :
tout est réussi. J’apprécie particulièrement les dominantes de couleurs par
scène et souvent par planche qui donnent au récit une sorte de rythme poétique
visuel comme dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2013/08/critique-les-sentinelles-bd-par-dorison.html"><span style="color: blue;">Les
sentinelles</span></a></i>. Les flashbacks sont indiqués par des bordures de case
noires, le présent est classiquement en blanc, autre initiative heureuse.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le dessin
livre un maximum d’information et d’expressivité par case, une densité qui
illustre « un dessin vaut mille mots ». Les scènes, même brèves sont
donc très suggestives. La maîtrise narrative et picturale des deux auteurs est
tout simplement remarquable. Avec eux, le roman graphique est un art majeur. Le
meilleur de la BD européenne, rien de moins.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXA8GajOQ_XLItDNczwjBs9UZWUC_kxipioC7wwPR4qPT1CLvYu5tIfKNA4VQW2QNzyaBvrp9GFZ2eNa0KHYG7qd4g243m3YK7j9xQrUZtwwcZSQj3hWIEjCIQ089EoKKGoMTVWgSsBWZS/s1600/Le+client+BD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXA8GajOQ_XLItDNczwjBs9UZWUC_kxipioC7wwPR4qPT1CLvYu5tIfKNA4VQW2QNzyaBvrp9GFZ2eNa0KHYG7qd4g243m3YK7j9xQrUZtwwcZSQj3hWIEjCIQ089EoKKGoMTVWgSsBWZS/s320/Le+client+BD.jpg" width="244" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnQi313uryWjLriJBppC_olbx_La772p_z8CaOTPa5C3D0ju3HJlh7g-dPhME9K-Pn5SmAgRXwpjqIxTDSbqTWuqAGN2oA4db7JzMwBEC7-9jZ4gTKAVI8BJOlT_RmjC3r0lk1usD2HeF9/s1600/Planche+Le+client+BD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnQi313uryWjLriJBppC_olbx_La772p_z8CaOTPa5C3D0ju3HJlh7g-dPhME9K-Pn5SmAgRXwpjqIxTDSbqTWuqAGN2oA4db7JzMwBEC7-9jZ4gTKAVI8BJOlT_RmjC3r0lk1usD2HeF9/s320/Planche+Le+client+BD.jpg" width="244" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMkrOQmnb8bMKZUPzXjKmJFkPOiHPebpeu_Ohgfr7WZ7ImxwQR314H4kuniamjLuKLbytjfcuD2chfZR_ckOtvaLrGL8Lvd1IJkGBEaSea-vEVPQzjDtJehFuxZH4glxWhUE0DC9LNB1HH/s1600/Planche+BD+Le+client+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMkrOQmnb8bMKZUPzXjKmJFkPOiHPebpeu_Ohgfr7WZ7ImxwQR314H4kuniamjLuKLbytjfcuD2chfZR_ckOtvaLrGL8Lvd1IJkGBEaSea-vEVPQzjDtJehFuxZH4glxWhUE0DC9LNB1HH/s320/Planche+BD+Le+client+2.jpg" width="232" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-41739620931967615182013-09-24T14:45:00.000+02:002013-09-24T14:45:14.582+02:00Gatsby le magnifique de Scott Fitzgerald (le roman)
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L<i style="mso-bidi-font-style: normal;">’encyclopædia universalis </i>présente bien
ce roman mythique :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
« Publié
en 1925, <em>Gatsby le Magnifique</em> est le troisième roman et l'œuvre la
plus célèbre de l'écrivain américain Francis Scott Fitzgerald (1896-1940).
Accueillie en son temps avec peu d'enthousiasme par le public et la critique,
cette chronique désenchantée n'allait pourtant pas tarder à devenir l'œuvre
phare de toute une génération, la « génération perdue » des rugissantes années
1920 (« roaring twenties »), celle des jeunes gens qui cherchaient à noyer leur
désespoir né de la guerre dans le jazz et l'alcool de contrebande. »<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Les années
rugissantes aux États-Unis correspondent aux années folles en Europe. Admettons
qu’une génération se soit reconnue dans ce roman, cela n’explique pas son
succès ultérieur jusqu’à nos jours. Alors d’où vient-il, ce succès ?
Pourquoi Gatsby nous touche-t-il ?<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le romantisme,
pardi ! Le thème le plus classique et le plus porteur des romans. Car
Gatsby, par ailleurs un escroc engendré par la prohibition (à chaque fois qu’on
interdit une substance psychoactive, on favorise le crime, organisé ou non) ne
vit et meurt que pour une femme. Pendant cinq ans, il monte un stratagème
habile mais incroyablement lourd pour la retrouver de manière la plus
convenable possible, lui qui est loin d’être convenable comme on l’apprend
progressivement. Bref, il ne vit que pour elle. Or, qu’a-t-elle de
particulier ? Rien à part une plastique agréable. Elle n’a pas l’esprit
brillant, elle ne sait pas conduire une voiture (une incapacité lourde de
conséquences dans l’intrigue tragique) et surtout elle ne l’attend pas pendant
la guerre malgré leur idylle parfaite juste avant son départ au front. Elle se
marie sans vergogne à un autre. Bref une jolie cruche salope comme il y en a
tant…<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mais
voilà ! Lui est dans son rêve. Certains ont parlé de rêve américain. Plus
largement, je dirais rêve humain, utopie : les Hommes raffolent de ces
constructions idéalistes complètement détachées de la réalité : Dieu, le
communisme, l’humanisme et… l’amour romantique.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Une fois
accoutumé au style soutenu (des passés simples dans les dialogues, par exemple)
et malgré le prisme de la traduction qui mériterait un dépoussiérage, on est
charmé par l’humour sarcastique et subtil qui transparait dans de nombreuses
scènes du roman. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Gatsby</i> n’est pas
seulement une tragédie romantique émouvante, c’est aussi une satire sociale
d’autant plus féroce qu’elle est fine. Jamais ou presque de caricature. Des
piques fines donc aiguës qui banderillent habilement le genre humain.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
On appréciera
aussi l’absence de manichéisme : tous les personnages ont des points de
vue défendables. Ainsi le mari de la femme que convoite Gatsby, sous des dehors
grossiers au début, se révèle sincère et rationnel autant qu’un des personnages
du roman peut l’être. Car si on y réfléchit, ils sont tous abjects et sans
moralité… Fitzgerald n’était pas un humaniste mais un réaliste, un très grand
romancier maitre de son art.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
En conclusion,
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Gatsby le magnifique</i> est un roman de
chevalerie moderne et dépravée. Le personnage principal est obsédé par l’idée
de faire revivre le passé, une forme d’immortalité peut-être. La dernière
phrase du roman en témoigne :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Car c'est ainsi que nous allons, barques
luttant contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé.<o:p></o:p></i></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Cette phrase a
été gravée dans la pierre de la tombe de Francis Scott Fitzgerald. N’est-ce pas
romantique ?<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’œuvre est
tombée – non, hissée – dans le domaine public. Donc téléchargeable gratuitement
et légalement.<o:p></o:p></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnABn5mupgR49wp4BI8jVyT38xkYDzCpDQgFp3K5Yk4Qbi7nU5JDb3NDFnPuk3Boh2GvUDHHEcqkLBtfdPhBPdWNSI5mMlSa96Otx2H1vgUS83ZKZfkkDlYWLlzA0TAhpAk1kxW3HBvsPw/s1600/Gatsby+le+Magnifique.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnABn5mupgR49wp4BI8jVyT38xkYDzCpDQgFp3K5Yk4Qbi7nU5JDb3NDFnPuk3Boh2GvUDHHEcqkLBtfdPhBPdWNSI5mMlSa96Otx2H1vgUS83ZKZfkkDlYWLlzA0TAhpAk1kxW3HBvsPw/s320/Gatsby+le+Magnifique.png" width="228" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilkvH2b4R-p7K6PYvKrvUhO4pr4Qtk_Z-5K8W3vPAltOVHsd8P1uh0Nk19O3H-1Jg5U8grgPwzVkmt-8a_UhQPGt0bHZ4DtYO5Pr2gA5PrVZycryWfx3rVs26tRvP8DAIhXrf3Ksw1Dyeh/s1600/Francis-Scott-Fitzgerald.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilkvH2b4R-p7K6PYvKrvUhO4pr4Qtk_Z-5K8W3vPAltOVHsd8P1uh0Nk19O3H-1Jg5U8grgPwzVkmt-8a_UhQPGt0bHZ4DtYO5Pr2gA5PrVZycryWfx3rVs26tRvP8DAIhXrf3Ksw1Dyeh/s320/Francis-Scott-Fitzgerald.jpg" width="236" /></a></div>
<br />
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-88400112531369068122013-09-18T08:24:00.001+02:002013-09-18T08:24:32.928+02:00Critique : La Patrouille du Temps par Poul Anderson
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Injustement
peu connu en France, Poul Anderson fait partie des grands maîtres américains de
la science-fiction du XXe siècle. Son abondante bibliographie s’est couverte
d’honneurs et de nombreux prix littéraires (Nebula, Hugo et tant d’autres).<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Patrouille du Temps</i>, parue
initialement dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Magazine of Fantasy
& Science Fiction</i> en 1955, est sûrement la série la plus connue de Poul
Anderson.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Dans le futur
lointain, l’Homme a inventé le voyage dans le temps. Seulement voilà, cette
invention merveilleuse en théorie est en pratique une source terrible de tracas.
En effet, certaines personnes sont tentées de changer le cours de l’Histoire,
anéantissant du coup l’humanité telle que nous la connaissons. Aussi la mission
de la Patrouille du Temps est de veiller à ce que personne n’altère l’Histoire,
une tâche dangereuse, grandiose, démesurée et bourrée d’aventures uchroniques.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Avec une grande
habileté, Poul Anderson réussit à justifier autant qu’il est possible cette construction
de l’esprit humain qu’est le voyage dans le temps, remplie de paradoxes
insurmontables en pratique. Mais pas pour Poul, le magicien de l’assemblage des
mots ! Ainsi il introduit des lois de causalité et de conservation
associées au principe de discontinuité : si un agent de la Patrouille du temps
tuait ses parents, il continuerait cependant d'exister. De plus, le cours de
l’histoire ne se déforme pas aisément : il est élastique. Ainsi si vous
tuez un lointain ancêtre d’un homme célèbre, il existera quand même car il est
le fruit d’une multitude de gènes. Par contre, si vous tuez Scipion, le seul
général romain valable de l’époque, alors Hannibal triomphe, Rome tombe, et la
civilisation celte triomphe (même si les Carthaginois étaient des Phéniciens
donc des Sémites, mais bref, l’histoire du monde est chamboulée). Et c’est dans
ces cas dramatiques là que la Patrouille du Temps doit intervenir.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La maîtrise narrative de l’auteur est
remarquable. Comme le récit est destiné à paraître par épisode dans un
magazine, Poul Anderson arrive à rappeler au lecteur l’essentiel du contexte en
quelques phrases habiles disséminées au début de chaque épisode. Ses
connaissances historiques et surtout l’efficacité de son écriture tiennent du
prodige : il est capable de brosser des tableaux historiques convaincants,
que ce soit l’ambiance d’une ville du temps de l’empire perse, ou bien une
bataille entre Rome et Carthage.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le thème sous-jacent
des épisodes est souvent l’amour romantique. Non sans humour, il met ses
personnages masculins dans des situations inextricables et devant des
contradictions à la fois pitoyables et réalistes, pour les beaux yeux d’une
femme.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Cette plongée
dans le passé de l’humanité, outre les connaissances historiques, apporte des
réflexions d’une profondeur insoupçonnée. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La
Patrouille du Temps</i> est bien plus qu’une œuvre de science-fiction :
elle aborde les genres de la romance, du roman historique, de la (contre) uchronie
et même, oui, même du conte philosophique. </div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgTq0v9oynuI3qN7JFp7pVqGVdKlQsEweSx-aXev_XhlckFIr1G9DWeI4B6iMS1iLKaFR1UXa8fgHrDxCtIuJzGkG0954lH00D5Z1NprYk0BpXWAUfv0zdvijEDdIn4WAZmKGBGv109ZVu/s1600/Patrouille-du-temps+Poul+Anderson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgTq0v9oynuI3qN7JFp7pVqGVdKlQsEweSx-aXev_XhlckFIr1G9DWeI4B6iMS1iLKaFR1UXa8fgHrDxCtIuJzGkG0954lH00D5Z1NprYk0BpXWAUfv0zdvijEDdIn4WAZmKGBGv109ZVu/s320/Patrouille-du-temps+Poul+Anderson.jpg" width="197" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-30582805666912667782013-09-12T08:25:00.000+02:002013-09-12T08:25:26.800+02:00Pastiches de Haïkus par Lordius
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Le Haïku est un
petit poème japonais extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses,
selon la belle définition de Wikipédia. Il se compose de trois vers. Le thème
est la nature et les saisons. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Alors voici quelques
Haïkus de Lordius sur le thème du printemps.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
La biche
gracile gambade,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Sa course
exprime la joie,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Le sourire du
chasseur aussi.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
La neige a
fondu,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
La glace est
brisée,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Promesse
d’amour.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Les bourgeons
bourgeonnent,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Les jours
s’allongent,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Ma tronche
aussi.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
L’herbe
pousse,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
La feuille
verdit,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Je suis vert
devant la feuille d’impôt.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
La feuille
verdit et pousse,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Je pousse un
cri,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
La feuille
d’impôt me vire au vert.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Le temps se
dégèle,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Les cœurs
itou,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Vive l’antigel
du bistro.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Ô mon âme
sœur, que je t’aime,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Vois l’hiver
fuir, ne l’imite point,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Ou alors
présente-moi ta sœur.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
La sève monte,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Les bêtes se
montent,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Je monte me
coucher seul.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5lQYsgwzjfCnQ7wgnKa5ry3aNM1MY7SUFtJDI4bL5Ize4wK6MfypTJKO6LtBdmXIZ7DqUAPF1NF2Rr580UGlmykKOOWx64ewG-q1qM2irj1itU3ugP2Rey9RkJ-7mJvnpkEBUFR59Ucbl/s1600/Le+printemps.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5lQYsgwzjfCnQ7wgnKa5ry3aNM1MY7SUFtJDI4bL5Ize4wK6MfypTJKO6LtBdmXIZ7DqUAPF1NF2Rr580UGlmykKOOWx64ewG-q1qM2irj1itU3ugP2Rey9RkJ-7mJvnpkEBUFR59Ucbl/s320/Le+printemps.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p></o:p> </div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-83660262027048399922013-09-03T08:38:00.000+02:002013-09-03T08:38:05.157+02:00Critique : Morgan (Bande dessinée) de Segura et Ortiz
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Titre : Morgan</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Sous-titre :
T.1 : Repose en paix</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Scénariste :
Antonio Segura</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Dessinateur :
José Ortiz</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Éditeur :
Soleil Productions</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 1989-1993</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : roman
graphique noir d’encre<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le brillant commissaire
quinquagénaire est en bout de course. Il a une balle logée près du cœur. Sa
femme l’a quitté parce qu’il ne peut plus prendre le risque de faire
l’amour : son palpitant pourrait lâcher. Il lui reste sa fille. Mais
voilà, un gang l’assassine. Alors il se fâche vraiment, notre fort de l’ordre.
Lui qui a été réglo toute sa vie, qui n’a même pas cherché à se faire justice
quand un malfrat lui a logé une bastos calibre 45 dans le poitrail, cette fois
il fait un carnage. Il n’hésite pas notamment, à tuer le frère innocent du
malfrat pour descendre celui-ci à l’enterrement. Ce garçon n’a plus de cœur… On
est dans l’archétype du genre noir. Il n’y a d’espoir pour personne.
Souffrance, ennui ou mort brutale, voilà le programme.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
On retrouve le
thème classique de la vengeance qui libère et assouvit, quel qu’en soit le
prix. Et le prix est lourd. Condamné à perpète. Un flic au milieu des taulards,
ça va être sa fête. Mais lui n’a plus rien à perdre, même pas la vie, ce mort
en sursis. C’est ce qui le rend si dur de dur.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’histoire est
habilement découpée en épisodes autonomes. Comme un recueil de nouvelles
graphiques, une série dont le fil conducteur est le pénitencier. Comme souvent
pour aboutir à un chef-d’œuvre, on a sous les yeux le fruit d’une magnifique
synergie entre le dessinateur et le scénariste : histoire et dialogues
scotchants, dessin énergique et chargé d’émotions et d’atmosphère. Glauque,
effroyable, cette atmosphère, mais prenante. Elle nous aspire dans un
tourbillon de haine, violence, enfer carcéral, mais aussi solidarité, amitié et
loyauté.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Comme toute
œuvre noire, Morgan ne se laisse approcher que par les lecteurs avertis.</div>
<o:p><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq8zIPj06RAVB-D20Auna81Ece4f9lZTtS9j5HXS2LX905lNMqRbSRZMSsdURwAqNkGrBmrafpEL_eEE4MYC1Cf5fCEqjdC9Mf9SWkqxGxGMjhg0deXfhG9ACQbCRXGpe6rRdJ7Tmxp0ml/s1600/morgan-segura-bd-volume-1-repose+en+paix.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq8zIPj06RAVB-D20Auna81Ece4f9lZTtS9j5HXS2LX905lNMqRbSRZMSsdURwAqNkGrBmrafpEL_eEE4MYC1Cf5fCEqjdC9Mf9SWkqxGxGMjhg0deXfhG9ACQbCRXGpe6rRdJ7Tmxp0ml/s320/morgan-segura-bd-volume-1-repose+en+paix.jpg" width="233" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQGLespr5-asyZG8zpXTIOwslQDEZby1KPLmmN0_O-9oMjWDK1FvP6e4xp8XAVqR6tz9mLj991Cz0yCBZY91rqLje0WHDzeUQNU8is3QoveYvCDsMZku9uqnWoE8U8TETF20ZJnkP2Suyi/s1600/Planche+bande+dessin%C3%A9e+Morgan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQGLespr5-asyZG8zpXTIOwslQDEZby1KPLmmN0_O-9oMjWDK1FvP6e4xp8XAVqR6tz9mLj991Cz0yCBZY91rqLje0WHDzeUQNU8is3QoveYvCDsMZku9uqnWoE8U8TETF20ZJnkP2Suyi/s320/Planche+bande+dessin%C3%A9e+Morgan.jpg" width="241" /></a></div>
<br />
</div>
</o:p><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Vous aimerez
peut-être :<o:p></o:p></div>
<o:p> </o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/05/critique-de-sin-city-par-frank-miller.html"><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><span style="color: blue;">Sin City de Frank Miller</span></span></a><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/08/critique-de-preacher-mort-ou-vif-bd.html"><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><span style="color: blue;">Preacher, c’est barré</span></span></a><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><o:p></o:p></span></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-66638113856074483242013-08-22T10:47:00.000+02:002013-08-22T10:47:25.684+02:00Fatale par J.P Manchette, le prince du néo-polar à la française
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 1977 chez Gallimard</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : Néo-polar<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Fatale</i>, comme <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/10/critique-litteraire-de-le-petit-bleu-de.html"><span style="color: blue;">Le
petit Bleu de la Côte Ouest</span></a></i>, est un classique du genre, d’un auteur
lui-même porte-drapeau de la vague néo-polar française des années 70.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Comme
d’habitude, le style de Manchette déroute au début. Il faut quelques chapitres
pour s’y habituer. Répétitions, libertés syntaxiques, descriptions méticuleuses
des vêtements portés par les personnages, énumération des objets qui composent
le décor…<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’auteur prend
un soin particulier à décrire les moindres gestes des personnages. Pour lui, la
banalité du quotidien permet d’ancrer le récit, de donner de la présence et de
la sincérité à l’histoire. Son style contribue en tout cas à la profondeur psychologique
des personnages.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’intrigue n’est
pas plus réaliste que celle des autres romans de Manchette. Comme d’habitude,
c’est l’histoire d’un tueur. Une femme jeune, jolie, à la fois fluette comme on
n’en fait plus au XXIe siècle (45 kg pour 1m61, Manchette raffole des
précisions parfois oiseuses, souvent percutantes) mais capable de tuer à main
nue plusieurs hommes en quelques minutes, après avoir découvert le délice de
donner la mort, décide d’en faire son métier. Alors elle fraie avec les
notables d’une petite ville de province. Coup de chance, ils sont tous pourris
jusqu’à la moelle. Tous ! Alors ça va être un carnage, sauf si elle
s’attendrit ou qu’elle disjoncte, car la petite maigrichonne super costaude
dans son corps possède une faiblesse : elle est folle.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
On retrouve
les ingrédients et les thèmes qui font le succès des romans noirs bien
glauques. Et ce qui est bien avec Manchette, c’est qu’on n’a pas le temps de
s’ennuyer. Ses romans sont très courts. 150 pages pour <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Fatale,</i> en édition de poche.</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ3dJpw5bcZI0l9QMWrKsJ-Kj4V24S_e3JyFkawqsQZ80ArhK0UqbIaIrfuXZpBZQ5zT4By2Foct3Gpyq512RxSZqRnWkqeHazyFFg52azSVKgyVcyuaq95dmbDfZ29K2EOUsBHPAOjhn3/s1600/Jean-Patrick+Manchette+Fatale.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ3dJpw5bcZI0l9QMWrKsJ-Kj4V24S_e3JyFkawqsQZ80ArhK0UqbIaIrfuXZpBZQ5zT4By2Foct3Gpyq512RxSZqRnWkqeHazyFFg52azSVKgyVcyuaq95dmbDfZ29K2EOUsBHPAOjhn3/s1600/Jean-Patrick+Manchette+Fatale.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS-itHSzPwc4PY5LMWEhHei_BlMlUE8MJwNECtFt1NVojwSwhDreWABQTSNQC94rQknd4AtL7_IT1CoqUdQydEy-dYXXrUnikriogYksD3Uj0UQWYrolnuWqcJwufgQguuoFzJRVDQ6k-k/s1600/Jean-Patrick-Manchette.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS-itHSzPwc4PY5LMWEhHei_BlMlUE8MJwNECtFt1NVojwSwhDreWABQTSNQC94rQknd4AtL7_IT1CoqUdQydEy-dYXXrUnikriogYksD3Uj0UQWYrolnuWqcJwufgQguuoFzJRVDQ6k-k/s320/Jean-Patrick-Manchette.jpg" width="223" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Vous aimerez
peut-être :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/06/critique-de-la-position-du-tireur.html"><span style="color: blue;">La
position du tireur couché</span></a><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/12/critique-memoire-en-cage-de-thierry.html"><span style="color: blue;">Mémoire
en cage</span></a><o:p></o:p></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-27242907795312196482013-08-14T17:50:00.000+02:002013-08-14T17:50:14.452+02:00LES NON-HANDICAPÉS de Pierre DESPROGES
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Chroniques de la haine ordinaire</i>,
diffusé sur France Inter le 24 avril 1986<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">J’ai pris le plus grand soin à retranscrire verbatim
le texte à partir de l’enregistrement audio. La typographie et la ponctuation
sont donc de moi. Merci de me signaler les erreurs éventuelles.</i><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mes chers
amis,<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
C’est avant
tout en tant que président de l’Association des non-handicapés de France que je
m’adresse à vous ce soir. C’est vers vous, les non-vieux, les non-jeunes, les
non-chômeurs, les non-femmes, les non-affamés, les non-immigrés, les
non-homosexuels, les non-infirmes, les non-mongoliens, c’est vers vous que vont
ce soir toutes mes pensées. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Nous formons mes
chers amis, dans ce pays, une minorité, certes ! Mais cette minorité, comme les
autres minorités, a le droit de se faire entendre et, pour cela, nous devons
nous unir et montrer au monde que nous existons, avec nos différences, certes !
Mais ces différences, les autres doivent, au nom de la solidarité nationale,
les reconnaître et les accepter. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Nous sommes
des hommes comme les autres. Nous ne gênons personne en allant travailler tous
les matins la tête haute sans canne blanche ni béquille. Si la nature nous
pousse à avoir des rapports intimes avec des personnes du sexe opposé au nôtre,
en quoi cette singularité dérange-t-elle le bourgeois ? <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Nous devons
dénoncer le racisme dont nous sommes de plus en plus souvent les victimes !
J’en parle en connaissance de cause. Pas plus tard qu’hier, mon fils, qui vient
d’avoir sept ans, est rentré de l’école en larmes : <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Papa,
m’a-t-il dit, qu’est-ce que c’est qu’un blanc ? <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Je dois dire
que je ne m’attendais pas à cette question si tôt. Oh, je savais bien qu’un jour
ou l’autre nous devrions en passer par là. Mais pas si tôt. J’étais désemparé.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Pourquoi
me demandes-tu cela, mon garçon ? ai-je demandé en le prenant sur mes genoux
pour le consoler.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Ben à
l’école, les autres se sont moqués de moi, ils m’ont montré du doigt en criant :
« Ah le blanc, ah le blanc ! » C’est quoi, papa, un blanc ? <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Un
blanc, c’est… c’est un homme comme un autre !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Alors
pourquoi les autres ils se moquent ?<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Ben ils
ont tort ! Vois-tu, nous avons… nous avons nos coutumes, notre religion qui ne
sont pas tout à fait les mêmes que les leurs. Nous portons des pantalons, nous
mangeons avec des fourchettes, nous buvons du vin et, c’est vrai qu’il y a dans
le vin comme un goût primitif qu’on ne retrouve pas dans l’eau ! Cela peut
surprendre… Mais tu ne dois en aucun cas, mon enfant, en avoir honte. Nous
sommes blancs, descendants des Gaulois et des Francs et alors ! Les raisons de
nous en féliciter ne manquent pas : le franc est stable et jamais les
Gaulois n’ont donné la gale aux Romaines ; nos Charolais sont laids, mais
nos Bordelaises sont girondes ; l’Alsace nous a donné ses Ballons, Sophia
nous a donné la Lorraine ; nos ancêtres du Berry nous ont donné le béret
et nos ancêtres basques, les baskets… L’art blanc, mon enfant… l’art blanc
existe autant que le lard fumé ! La Joconde, Versailles, le Cid, le jeu des mille
francs, c’est nous ! La bombe H et le Mistral gagnant, c’est nous ! Austerlitz,
c’est nous ! Auschwitz, c’est loin… Mon enfant, nous sommes blancs et nous
devons assumer notre blanchitude !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Mais pourquoi
on est blancs, papa ?<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— C’est
naturel… C’est Dieu qui l’a voulu ainsi ! D’ailleurs, l’été nous ne sommes plus
très blancs, il nous suffit d’aller au soleil et de ne plus bouger, c’est
chiant, mais ça banalise !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Oui papa,
mais eux ils ont du pot, ils ont même pas besoin d’aller au soleil.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
— Oui,
mais ça c’est un autre problème, c’est parce qu’ils n’ont pas les moyens, ils
gaspillent tout leur argent en nourriture… Vois-tu mon chéri, nous ne sommes
pas tellement à plaindre ! <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
J’ai réussi à
consoler cet enfant… mais pour combien de temps ? Combien de temps encore
devrons-nous subir les humiliations des minorités handicapées de ce pays ? <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’affaire Jean
Dupont a certes, secoué les torpeurs et ému les esprits. Mais il aura fallu ce
drame pour que le gouvernement vote enfin le décret de reconnaissance publique
de l’Association des non-handicapés de France. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Les faits sont
connus de tous, mais nous les répèterons une fois de plus à l’intention du
grand rabbin nègre non-comprenant, de l’Association pour le racisme et contre
l’antisémitisme qui a tenu à être des nôtres ce soir pour montrer à tous qu’à
ses yeux, nous étions des Français à part entière. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Lors des
derniers Jeux olympiques pour handicapés, la finale du quatre cents mètres
haies mettait aux prises une équipe de trente chômeurs immigrés cancéreux
non-voyants à la colonne vertébrale brisée à tout jamais, et un non-handicapé
de quarante ans, Monsieur Jean Dupont, Auvergnat, hétérosexuel et cadre. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Ce dernier
arriva le premier avec trente-neuf heures, douze minutes et six secondes
d’avance sur le second. Par la suite, Jean Dupont devait reconnaître qu’il
avait été distrait et qu’il était fatigué le jour de la compétition, c’est
cette distraction qui lui avait fait oublier qu’en pareil cas, le non-handicapé
doit attendre les handicapés. De même qu’à l’école, les surdoués doivent
attendre que les tri-chromosomiques aient compris « un et un égalent
deux », avant de passer le mois suivant à « deux et un égalent trois ».
<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mais cela
n’excuse en rien que de retour aux vestiaires, les chômeurs immigrés cancéreux
non-voyants à la colonne vertébrale brisée à tout jamais aient roué le
malheureux de coups de canne blanche avant de lui rouler sur le corps jusqu’à
ce que mort s’ensuive en chantant la chanson pour l’Éthiopie. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
N’ayons pas
peur des mots mes amis : c’est une attitude qui est contraire à l’esprit
de la Déclaration des Droits de l’Homme. Jean-Marie Le Pen ne me contredira pas
sur ce point. Et c’est bien ce qui m’emmerde !</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2013/03/critique-des-femmes-qui-tombent-de.html" target="_blank">Pierre Desproges<o:p></o:p></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE2yE9_LRb9aVMiYun5RxOiGNqsSE2-ab7LSACMSFiMc0WQup03NEqrN0DOXwV-tcyaSwH2Bi43mfbKzs-7wsE4sES5ZSX0F1NBEpLdhXmt1n4HQjpF9iPjzktAzqy0Gn_4Re3DvY0hBgC/s1600/Pierre+Desproges+Chroniques+de+la+haine+ordinaire.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE2yE9_LRb9aVMiYun5RxOiGNqsSE2-ab7LSACMSFiMc0WQup03NEqrN0DOXwV-tcyaSwH2Bi43mfbKzs-7wsE4sES5ZSX0F1NBEpLdhXmt1n4HQjpF9iPjzktAzqy0Gn_4Re3DvY0hBgC/s1600/Pierre+Desproges+Chroniques+de+la+haine+ordinaire.jpg" /></a></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-18828308744747403372013-08-07T11:04:00.000+02:002013-08-07T11:04:42.945+02:00Critique : Les sentinelles (BD) par Dorison et Breccia
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Titre : Les
sentinelles (volume 1)</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Sous-titre :
Chapitre premier : juillet-août 1914. Les moissons d’acier</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Scénariste :
Xavier Dorison</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Dessinateur :
Enrique Breccia</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Éditeur :
Robert Laffont</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 2008</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : Fantastique
& historique ou science-fiction & guerre ou BD de super-héros<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Début des
années 1910. L’armée française renonce à ses expériences de prototype de
super-soldat : la technologie n’est pas au point et, aussi, les généraux
sont trop cons. Été 1914 : les généraux sont toujours aussi cons, mais la
technologie a évolué. Hélas ! Le scientifique pacifiste refuse de vendre
son invention à l’armée. Sur ces entrefaites, la guerre éclate et notre
idéaliste est grièvement blessé au front. Pour éviter la mort, il accepte de
devenir Taillefer, la nouvelle sentinelle.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Entre
parenthèses, ça me fait penser à la blague de Pierre Desproges qui cible la
guerre d’après : « En 39, tout le monde savait que Gamelin était
un con, sauf les militaires. C’est ce qu’on appelle un secret militaire. »
C’est là qu’on se rend compte de l’infamie des Allemands de l’époque, l’un de
leurs plus grands crimes de guerre : ils nous ont rendu Gamelin intact en 45,
après avoir tué des millions d’autres humains… Fin de la parenthèse.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Cette bande
dessinée reprend un thème devenu classique, l’homme bionique. Elle réussit
cependant à traiter ce thème avec une grande originalité puisque l’action se
passe en 1914. Il s’agit donc d’une sorte de science-fiction vintage, laquelle
s’immerge, autre originalité passionnante, dans un récit historique de guerre
ultra-réaliste. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le scénario
est vraiment époustouflant et très abouti. Les personnages possèdent une
profondeur psychologique et évitent tout manichéisme. Un grand soin a été
apporté aux recherches historiques et même à l’aspect <i style="mso-bidi-font-style: normal;">scientifique</i> : la manière dont les super-soldats sont façonnés
est expliquée avec luxe de détails, sans que cela devienne barbant. Du grand
art.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le docteur qui
fabrique les super-soldats et fait des expériences si cruelles sur les animaux,
on hésite entre Mengele, Frankenstein et un patriote qui ne pense qu’à sauver
son pays. Et Djibouti le vieux légionnaire au corps cassé, ancien cobaye
volontaire du doc, ça le dégoûte de tuer des jeunes hommes allemands mais d’un
autre côté, il kiffe de faire son mâle dominant. La guerre, c’est plein de
dilemmes qui vous déchirent le cœur, mais sans elle, qu’est-ce qu’on
s’emmerderait…<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Le dessin est
au diapason. Les couleurs, formidables, évoquent à la fois les BDs de
super-héros et des images d’Épinal. Mais le plus frappant, ce sont les visages.
Beaucoup de dessinateurs de BD et de manga sont experts dans cet exercice
imposé. Mais Breccia les surpasse. Ces visages taillés à la serpe, on ne les
oublie pas une fois l’album refermé. Il les dessine souvent montrant les dents.
Ça leur donne un air féroce de carnivore, cruel, satanique même, mais énergique
aussi.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
À propos des
couleurs, on s’aperçoit que chaque planche possède une couleur dominante. Ce
procédé permet de donner une ambiance et un rythme à chaque scène. Il est
d’autant plus remarquable qu’il est difficile de faire coïncider les couleurs
dominantes avec chaque planche. C’est une contrainte qui donne corps au récit,
comme les pieds et les rimes donnent corps à un poème. Cette BD est comme un
poème graphique moderne.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Au total, une
bande dessinée vraiment époustouflante. Trois volumes sont sortis. Le volume 2,
c’est la bataille de la Marne. J’imagine le suspense de fou, parce que quand
même, le sort de la France se joue entre les mains métalliques de Taillefer, ce
super-héros à la française. Pour lecteurs avertis.<o:p></o:p></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj03Hyh7RNxieu2TC9c-QzjWO9mGgMvpzmA8gkj8uDcQYNRgYlo8NOMDoT-uzespL1V99I4AIq4yYJJ3V5OnWALx2FotkfVrKpTKNuWVARc1I37cLTCjH35QsAkBuYdUgaj3t_M95WgETOU/s1600/Les+sentinelles+bd+les+moissons+d'acier.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj03Hyh7RNxieu2TC9c-QzjWO9mGgMvpzmA8gkj8uDcQYNRgYlo8NOMDoT-uzespL1V99I4AIq4yYJJ3V5OnWALx2FotkfVrKpTKNuWVARc1I37cLTCjH35QsAkBuYdUgaj3t_M95WgETOU/s320/Les+sentinelles+bd+les+moissons+d'acier.gif" width="236" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidSe85p_6VkdI0ayoNpKQsw5NT655cIH1A1w0tCZF5E1zbi_UoaUwT_OJpKpcPh1UtKKIJsFdGuYPj1ViY3OBwvP6JuOAy5uuCh05ATQrcla66A6HDpt698JHtkSPGbphiO1SvxH3z0Ul7/s1600/Les+sentinelles+planche+les+moissons+dacier.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidSe85p_6VkdI0ayoNpKQsw5NT655cIH1A1w0tCZF5E1zbi_UoaUwT_OJpKpcPh1UtKKIJsFdGuYPj1ViY3OBwvP6JuOAy5uuCh05ATQrcla66A6HDpt698JHtkSPGbphiO1SvxH3z0Ul7/s320/Les+sentinelles+planche+les+moissons+dacier.png" width="232" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p><o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Vous aimerez
peut-être :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2013/02/critique-de-pin-up-bande-dessinee.html"><span style="color: blue;">Pin-Up</span></a><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/09/critique-trente-jours-de-nuit-bande.html"><span style="color: blue;">Trente
jours de nuit</span></a><o:p></o:p></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-90591114168479643872013-07-31T10:38:00.002+02:002013-07-31T10:38:47.502+02:00Critique : Kangouroad Movie, de ADG
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Kangouroad
Movie est le dernier roman publié du vivant d’<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/11/critique-le-grand-mome-dadg.html"><span style="color: blue;">ADG</span></a>
en 2003. L’année d’après, Gallimard réédite les meilleurs auteurs de la
collection <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Série noire</i>, sauf ADG, le
plus grand d’entre eux. C’est peut-être ce qui a achevé l’auteur bien malade.
Gallimard a réparé sa faute en 2008, mais trop tard.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Kangouroad
Movie est un roman noir vraiment désopilant : un roman drôlement noir
mâtiné d’aventures rocambolesques. De fait, l’ensemble du récit apparait comme
une vaste farce à prendre au second degré. L’action se passe dans le bush
australien, le désert où vivent les Aborigènes. L’auteur nous décrit avec force
détails et une grande érudition la flore et la faune. Sa connaissance profonde
du pays (il a vécu plusieurs années dans la région) transparait à chaque
paragraphe, notamment quand il nous initie à la pensée aborigène, un peu à la
manière d’un ethnologue disjoncté.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’histoire est
riche en rebondissements, souvent improbables, mais l’intrigue n’est pas le
point fort d’ADG. Un Australien blanc et un Aborigène chargés de réparer la
barrière anti-dingo (plus longue que la muraille de Chine, plus longue que
toute construction humaine depuis l’origine des temps) trouvent dans le désert cinq
cadavres affreusement mutilés et une survivante étrange. Comme ils font la
bêtise de ne pas aller à la police immédiatement, ils sont pris dans une
tornade d’emmerdements.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Comme souvent
dans l’œuvre d’ADG, le point fort est le style. Descriptions colorées,
dialogues percutants, métaphores puissantes et originales, vocabulaire très
riche, néologismes et un zeste de calembours font d’ADG un virtuose du style, un
grand de l’écriture, comme on en voit très peu en langue française.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Ce
chef-d’œuvre ô combien croustillant et marquant constitue son <i style="mso-bidi-font-style: normal;">bouquet final du chant du cygne</i>. Chapeau
l’artiste !</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p></o:p> </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUEXyjAzJ-5xB7hYfMxvW2G8bA3zmdX67bSq_QFdw_RNleTBxbX5KkVG6JWEyMivFDB-amW15DoGJH4igaR3vTtwAxLgN4f_79q48YbI5xHtrkOLebNPn0fo4XsOlV88nbKKMcYABL64ug/s1600/kangouroad+movie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUEXyjAzJ-5xB7hYfMxvW2G8bA3zmdX67bSq_QFdw_RNleTBxbX5KkVG6JWEyMivFDB-amW15DoGJH4igaR3vTtwAxLgN4f_79q48YbI5xHtrkOLebNPn0fo4XsOlV88nbKKMcYABL64ug/s320/kangouroad+movie.jpg" width="194" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1YzbzEpBzy3vr7wpnm24UB-HHlBAVl69QeqYNVCGi6JdHOUlgeydMpB1rw7a-FxroEKrSkzEpSKp1JL639xVs7g2RZPrYo0VWCDqfZIjiG2ND1M63zmcc-bqUFmINdQYyry-kZ5OOd1X-/s1600/ADG.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1YzbzEpBzy3vr7wpnm24UB-HHlBAVl69QeqYNVCGi6JdHOUlgeydMpB1rw7a-FxroEKrSkzEpSKp1JL639xVs7g2RZPrYo0VWCDqfZIjiG2ND1M63zmcc-bqUFmINdQYyry-kZ5OOd1X-/s320/ADG.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p></div>
<o:p> </o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Vous aimerez
peut-être :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/12/critique-memoire-en-cage-de-thierry.html"><span style="color: blue;">Mémoire
en cage, de Thierry Jonquet</span></a><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/06/critique-de-la-position-du-tireur.html"><span style="color: blue;">La
position du tireur couché</span></a><o:p></o:p></div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-14167675164759410562013-07-24T08:38:00.000+02:002013-07-24T08:38:12.105+02:00Mathilde la notable
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Depuis le vol de son portefeuille, rien
n’allait plus comme avant pour Mathilde. Cela s’était passé à l’heure de pointe
dans le métro du soir ; comme toujours elle avait quitté le siège de la
société la dernière. Sur le moment, elle ne s’était aperçue de rien. (…) Après
seulement, elle s’était rendu compte.<o:p></o:p></i></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">(…) Plus de goût à rien, Mathilde. Dans son
appartement de la rue du Louvres, au premier étage, certains soirs, elle
n’allumait pas…</i><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
J’ai imaginé
la suite de ce texte de François Nourissier :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Certains
matins, elle ne se levait pas… Elle ne quittait plus le siège de la société la
dernière. Oh non, c’était bien fini. Cette société qu’elle avait bâtie de ses
mains, ou plutôt par l’opération de son esprit sain, son temps précieux, sa
sueur énergique, ses relations particulières, tout son être, bref son bébé,
elle le négligeait pour la première fois.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Comment une
bâtisseuse d’empire de sa trempe avait pu être à ce point dévastée par le
simple vol d’un portefeuille ? Voilà certainement ce que vous vous
demandez, lecteur. Une longue enquête a permis de reconstituer l’enchainement
dramatique des faits. Car Mathilde la notable, en somme, n’était pas la femme
qu’elle paraissait.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
D’abord, dans
ce portefeuille, il y avait des photos compromettantes de son amant. Or son
mari les reçut par la poste quelques jours plus tard et demanda le divorce pour
faute.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Ensuite, dans
ce portefeuille, il y avait des numéros de compte en Suisse, où en bon chef
d’entreprise, elle planquait son magot. Or le fisc les reçut par la poste
quelques jours plus tard. Alors contrôle fiscal et mise à l'index. Que
l’opprobre est sale !<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
De plus, dans
ce portefeuille, il y avait des contacts avec la pègre, celle qui l’avait aidée
à démarrer sa société. Or la justice, eh oui, pareil, lettre anonyme. Alors
garde à vue, mise en examen et tout ce qu’elle pouvait dire, eh bien, non,
valait bien qu’elle la boucle et laisse jacasser son baveux.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Et enfin, dans
ce portefeuille, il y a avait la lettre compromettante d’un politicien. Elle le
faisait chanter, la Mathilde interlope. Or, tenez-vous bien lecteur, aucun
organisme n’a reçu cette lettre par courrier anonyme.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxo1by7KyjVGx2DwQMlpSnZmyXjmsyyDhCWn0KPRzBjXI8SzR7-VEk8LxLqHeL7zfxTeqhdiBM7PEPzBPBpg2ZsZxHQGDDD2l_RrUaAH3Qb80-rs4MxO-YiqAmlsMy3qNcO-OEjQtxfbqk/s1600/Portefeuille+femme.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxo1by7KyjVGx2DwQMlpSnZmyXjmsyyDhCWn0KPRzBjXI8SzR7-VEk8LxLqHeL7zfxTeqhdiBM7PEPzBPBpg2ZsZxHQGDDD2l_RrUaAH3Qb80-rs4MxO-YiqAmlsMy3qNcO-OEjQtxfbqk/s1600/Portefeuille+femme.jpg" /></a></div>
<o:p> </o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
Vous aimerez
peut-être :<o:p></o:p></div>
<o:p> </o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2011/11/nouvelle-courte-le-dernier-match.html"><span style="color: blue;">Le
dernier match</span></a><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 27pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2011/09/nouvelle-courte-rupture.html"><span style="color: blue;">Rupture !</span></a><o:p></o:p></div>
</div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-49192857176277647282013-07-19T11:45:00.000+02:002013-07-19T11:45:10.254+02:00Lordius publié aux éditions Terriciaë !
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Mon roman <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Glace Grise</i>, un thriller géopolitique
& espionnage, va paraître aux éditions Terriciaë à la rentrée.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPByo3gllWnhNouLa6v3fb5pB7ZAz9rIBxjnwJTtaawlmCgMNSLYtPTHmJrlMQhEL0Fu7fn2x9kyRVky6Dzq-IRL43JES80dHerKXyEgMWrrGhUPTDjuHwju6MVq6lXqEcuR3mda4J68tk/s1600/Bon+de+souscription+-+Glace+grise+-+Lordius-page-001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPByo3gllWnhNouLa6v3fb5pB7ZAz9rIBxjnwJTtaawlmCgMNSLYtPTHmJrlMQhEL0Fu7fn2x9kyRVky6Dzq-IRL43JES80dHerKXyEgMWrrGhUPTDjuHwju6MVq6lXqEcuR3mda4J68tk/s640/Bon+de+souscription+-+Glace+grise+-+Lordius-page-001.jpg" width="451" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb5_mD44fGqFZLZEX2ENGQACTezyfjFti0T3W3f-lGzeXh-8D7DI0lQPjfGl-xwBKIjBHDS7IZcLH7gRTiIq-HR0A__H5YYWv0iaykDHfZHFO9Rzc3BdlKvl-SGOYjBwbRbalNuzFxVKSP/s1600/Bon+de+souscription+-+Glace+grise+-+Lordius-page-002.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb5_mD44fGqFZLZEX2ENGQACTezyfjFti0T3W3f-lGzeXh-8D7DI0lQPjfGl-xwBKIjBHDS7IZcLH7gRTiIq-HR0A__H5YYWv0iaykDHfZHFO9Rzc3BdlKvl-SGOYjBwbRbalNuzFxVKSP/s640/Bon+de+souscription+-+Glace+grise+-+Lordius-page-002.jpg" width="452" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Reste un
dernier obstacle, une vingtaine de souscriptions. Pour ceux que cela intéresse,
voici <a href="http://www.mediafire.com/?oh1z55obf9r00vn" target="_blank"><span style="color: blue;">le
bon de souscription</span></a> à télécharger. Les frais de port sont offerts.<o:p></o:p></div>
</div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7392983871209326503.post-33004418130067294192013-07-17T12:30:00.001+02:002013-07-17T12:30:45.920+02:00Critique : Shutter Island, la bande dessinée
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Scénario et
dessin : Christian de Metter</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Tiré du roman
de Dennis Lehane</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Date de
parution : 2009</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Genre : thriller
psychologique noir<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
C’est le
propre des chefs-d’œuvre que d’inspirer magnifiquement ceux qui les adaptent
sur d’autres supports. Comme Martin Scorsese l’année suivante (film sorti en
2010), Christian de Metter a donné le meilleur de lui-même pour se hisser à la
hauteur du roman de Dennis Lehane (best-seller sorti en 2003).<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Début des
années 50, région de Boston. Deux marshals fédéraux se rendent sur une île
abritant un hôpital-prison pour dangereux psychopathes criminels. Nos deux
détectives recherchent une malade qui s’est volatilisée. Elle a laissé une note
cryptée. Tant de mystères recouvrent cette île secouée par la tempête… L’évadée
a-t-elle bénéficié de complicité du personnel médical ? Qu’est venu
chercher l’un des marshals qui semble connaitre un malade détenu dans l’île ?
Les médecins pratiquent-ils des expériences louches sur leurs patients ?
Une plongée sombre et angoissante dans l’univers de la folie attend le lecteur.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Shutter Island
représente la quintessence du thriller psychologique : aucun des
personnages n’est en réalité celui qu’il affiche au début de l’histoire.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
L’adaptation
en bande dessinée de Christian de Metter est remarquable à plus d’un titre. Les
dessins d’abord, magnifiques, artistiques, frappants. La couleur sépia est un
choix vraiment heureux, renforçant l’ambiance glauque de l’intrigue. Par
contraste, les rêves du personnage principal sont en couleur. Encore une
superbe idée. Concernant le scénario, les dialogues percutants sont saisissants
de réalisme et d’émotion. En quelques cases, l’auteur arrive à restituer
l’ambiance juste.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Ce qui
m’apparait formidable, c’est que même quand on connait déjà l’intrigue, on est
quand même scotché par cette bande dessinée. Pour ceux qui la découvrent, il
est conseillé de la lire deux fois, afin de mieux appréhender la profondeur de
l’œuvre.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<o:p> </o:p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBsouqySHF4maJeO-nhyphenhyphenS4cD_sdAa6t4pHZo0mN2GBaD7A_p5VbMFBl_p-ngFDzhhCMf3vhH2rC92qh_2-CbCpKohWcXzYZ8tMHfnXCSQO6ZX9Ng_ZR0SOWofJD0Laid5p3-fmaRsHh8w/s1600/Shutter+Island+bd+couverture.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBsouqySHF4maJeO-nhyphenhyphenS4cD_sdAa6t4pHZo0mN2GBaD7A_p5VbMFBl_p-ngFDzhhCMf3vhH2rC92qh_2-CbCpKohWcXzYZ8tMHfnXCSQO6ZX9Ng_ZR0SOWofJD0Laid5p3-fmaRsHh8w/s320/Shutter+Island+bd+couverture.jpg" width="228" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtuLQqTuHxZbb_NRnZnzINkidvYWNQ4nbUILxycGhTo5Vab4umbLoXsxPMq5_-eSPa2Y5LJYdTF8PPEWPiwJwZbiI25sLRBgeXQgZQsfeNa_JghS2b9JuW-BySKAmJDO98aPRe_89mS5HT/s1600/shutter-island--bande-dessinee-+planche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtuLQqTuHxZbb_NRnZnzINkidvYWNQ4nbUILxycGhTo5Vab4umbLoXsxPMq5_-eSPa2Y5LJYdTF8PPEWPiwJwZbiI25sLRBgeXQgZQsfeNa_JghS2b9JuW-BySKAmJDO98aPRe_89mS5HT/s320/shutter-island--bande-dessinee-+planche.jpg" width="226" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDvmXP6XcmkkMxPipkqvzMg_c4hNsQRnL_gPi3O4QLjqJAbPKi1r6j8JmgK85EwJq5gHG_lsf1J-f0U9IR0_9DETehx06VuMqT-izhNxMEiMNDwQuHqK3k8vExQDumXUthe5fYbjgMEj4R/s1600/shutter-island--bande-dessinee-+planche+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDvmXP6XcmkkMxPipkqvzMg_c4hNsQRnL_gPi3O4QLjqJAbPKi1r6j8JmgK85EwJq5gHG_lsf1J-f0U9IR0_9DETehx06VuMqT-izhNxMEiMNDwQuHqK3k8vExQDumXUthe5fYbjgMEj4R/s320/shutter-island--bande-dessinee-+planche+2.jpg" width="226" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
Vous aimerez
peut-être :<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2013/04/juan-solo-ou-la-bande-dessinee-cruelle.html"><span style="color: blue;">Juan
Solo ou la bande dessinée cruelle</span></a><o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 22.7pt;">
<a href="http://lordius1er.blogspot.fr/2012/07/critique-de-kick-ass-bande-dessinee.html"><span style="color: blue;">Kick-Ass :
une parodie de super-héros super réussie</span></a><o:p></o:p></div>
</div>
Lordiushttp://www.blogger.com/profile/01980425476746523657noreply@blogger.com2