La difficulté pour les parents est de définir une règle à laquelle les enfants adhèrent. On peut autoritairement fixer le temps de jeu quotidien à un faible nombre d’heures. Mais le mieux est d’obtenir l’approbation de l’enfant par un système incitatif plutôt que répressif. Il faut faire preuve de subtilité psychologique, une des facettes de l’éducation réussie.
Plutôt que de décréter « Pas de jeux vidéo si on ne fait pas d’abord d’autres activités », règle qui risque de les inciter à bâcler une vague activité de mauvaise grâce avant de se remettre à leur passion, j’ai imaginé le système suivant :
- Pas d’activité : 2 heures de jeux vidéo dans la journée
- Petite activité : 3h30 de jeux vidéo dans la journée
- Activité moyenne : 4h30 de jeux vidéo dans la journée
- Grande activité : 6h de jeux vidéo dans la journée.
Petite activité : en général un jeu d’adresse en plein air : frisbee, pétanque, ping-pong…
Activité moyenne : typiquement un vrai sport : footing, parcours sportif…
Grande activité : ce n’est jamais arrivé. On la garde en tant qu’idéal inaccessible.
L’enfant est ainsi incité à proposer lui-même des activités pour gagner du temps de jeu. Il va de soi qu’il doit mettre de l’entrain dans les activités sous peine de voir le quota de jeux vidéo baisser.
Ce système incitatif, carotte plutôt que bâton, fonctionne très bien. Mes enfants l’acceptent sans rechigner !
Et vous, comment gérez-vous la passion de vos enfants ?