La difficulté pour les parents est de définir une règle à laquelle les enfants adhèrent. On peut autoritairement fixer le temps de jeu quotidien à un faible nombre d’heures. Mais le mieux est d’obtenir l’approbation de l’enfant par un système incitatif plutôt que répressif. Il faut faire preuve de subtilité psychologique, une des facettes de l’éducation réussie.
Plutôt que de décréter « Pas de jeux vidéo si on ne fait pas d’abord d’autres activités », règle qui risque de les inciter à bâcler une vague activité de mauvaise grâce avant de se remettre à leur passion, j’ai imaginé le système suivant :
- Pas d’activité : 2 heures de jeux vidéo dans la journée
- Petite activité : 3h30 de jeux vidéo dans la journée
- Activité moyenne : 4h30 de jeux vidéo dans la journée
- Grande activité : 6h de jeux vidéo dans la journée.
Petite activité : en général un jeu d’adresse en plein air : frisbee, pétanque, ping-pong…
Activité moyenne : typiquement un vrai sport : footing, parcours sportif…
Grande activité : ce n’est jamais arrivé. On la garde en tant qu’idéal inaccessible.
L’enfant est ainsi incité à proposer lui-même des activités pour gagner du temps de jeu. Il va de soi qu’il doit mettre de l’entrain dans les activités sous peine de voir le quota de jeux vidéo baisser.
Ce système incitatif, carotte plutôt que bâton, fonctionne très bien. Mes enfants l’acceptent sans rechigner !
Et vous, comment gérez-vous la passion de vos enfants ?
Moi, c'est simple, j'utilise la même méthode qu'avec ma femme : une paire de claques et au lit.
RépondreSupprimerTrès classe et très éducatif....
RépondreSupprimerJe trouve la méthode de Lordius beaucoup plus intéressante et plus subtile.
@Anonyme : le problème se pose dès le matin :-)
RépondreSupprimer@CookieandWhite : merci et bienvenue.
Dès le matin, et alors ?Comme je le dis à ma famille : claques le matin, la journée s'annonce bien.
RépondreSupprimerVous vous croyez très sages ou subtils comme dit miss english mais vous comprenez rien.
Vous confondez passion et addiction.
Dans votre monde de bobos branchés, il n'y a pas d'alcoolique, il y a juste des passionnés du vin, du pastis.Pas de junkies,juste des passionnés de la défonce.
Cette méthode ne résouds rien, elle accompagne le problème, pire elle l'encourage.
Autant calmer une crise d'angoisse d'un alcoolique avec une bouteille de vodka !
Dès le matin, je vais pas les envoyer au lit, c'est ce que je voulais dire.
RépondreSupprimerJ'ai employé les deux termes passion et addiction à dessein, ils sont entre les deux.
Bobos branchés ? Tu te fais un film, là.
Je crois pas que les claques arrangent ce genre de problème non plus :-)
Mieux vaut un débat passionné (et pas addictif) que l'indifférence :-)
Dans un ton plus sérieux : Mon fils (8 ans) est un accro des jeux vidéo. Nous avons essayé plusieurs formules et celle qui marche, c'est : si ça va bien à l'école, tu as un bon week-end de jeux vidéo. Si ça ne va pas bien à l'école, on coupe de façon drastique les jeux vidéo...
RépondreSupprimerPas de jeux en semaine, évidemment. Nous avons noté une grande amélioration dans son comportement à l'école. Il a un TDA, donc pas toujours facile de se concentrer, d'être à l'écoute, de ne pas déranger la classe... Mais avec la carotte au bout du bâton (un système infaillible!), nous nous assurons de belles semaines d'école. Et le week-end, c'est le temps de se défouler, de jouer à ses jeux, d'avoir du plaisir!
À chaque âge et chaque enfant sa solution, j'imagine.
RépondreSupprimerLes miens ont 12 ans. Si je leur donne carte blanche le week-end, ils joueront 10 heures par jour.
Merci pour l'échange de liens. C'est en place de mon côté aussi.
pas bête l'idée, je retiens pour les futurs petits-enfants !
RépondreSupprimerpas bête l'idée, je retiens pour les futurs petits-enfants !
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