Et voilà que l’éditeur m’appelle hier pour m’annoncer que finalement, non, il ne publiera pas mon roman parce qu’il est trop orienté pour la jeunesse alors que son lectorat est adulte…
Déjà l’argument se discute parce que bien des œuvres pour la jeunesse sont en fait pour tout public (Bilbo le Hobbit, Harry Potter, les aventures de Tom Sawyer…). Mais bon, c’est son droit.
Mais nom d’un chien, pourquoi ne me l’a-t-il pas annoncé avant de signer le contrat ! Quel manque de sérieux et de professionnalisme ! Et quelle déception pour moi !
Enfin, à quelque chose malheur est bon : j’ai vécu sur un nuage cet été, croyant que j’allais être publié.
Pour la jeunesse, les éditeurs souhaitent que le héros soit un enfant ou un ado afin que le lecteur s’identifie à lui. Excellente idée mais qu’ils devraient appliquer avec souplesse. Après tout, le roman pour la jeunesse qui s’est le plus vendu au monde est Bilbo le Hobbit dont le héros est un adulte.
Pour passer cet écueil, le héros de mon second roman est un ado de seize ans.
Quant à mon premier roman, je pense que je vais l’auto-publier sur le Kindle Store quand il va débarquer en France d’ici la fin de l’année.
Courage Lordius, tu vas y arriver !
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