mercredi 7 novembre 2012

Critique de : Kabbale par Grégory Charlet (bande dessinée)


Gaël est un jeune homme bizarre. Il fréquente une jeune femme à qui il n’ose déclarer sa flamme, malgré les exhortations de son meilleur ami, son miroir. Elle-même joue un jeu assez trouble : elle a déjà un copain, auquel elle ne semble pas tenir particulièrement. Mais Gaël, on l’a dit, est spécial, alors elle hésite, c’est bien naturel. D’autant que Gaël est affublé d’un caractère, disons… difficile qui ne favorise pas l’épanouissement de relations amoureuses sereines.
Notre héros est auteur de bandes dessinées. Il est révolté par ce qu’il perçoit comme les injustices de notre société. Idéaliste et fougueux comme seule la jeunesse en est capable, il veut changer le monde, rien de moins. Et en mieux, bien sûr. Dans ses moments de rêverie, il se voit enfant, en train de parler à un dragon très mystique qui lui demande de croire en lui afin de pouvoir changer le monde.
On ne sait pas si ces visions sont le fruit de son imagination débordante de créatif, ou bien si on est dans un univers fantastique. Ce suspense accroit l’intérêt du lecteur, c’est le but.
Avec son ami, Gaël participe à une manifestation anti-raciste qui dégénère. Il se fait tabasser grave. Alors il est morose, encore plus qu’avant. Un peu déboussolé, on le serait à moins.
Le personnage se révèle ambigu au fil des péripéties. Pacifiste mais capable de grande violence.

Où va cette histoire ? C’est ce que voudrait savoir le lecteur de cette intrigue prenante et déroutante.

Le dessin de type manga en couleur est accrocheur et efficace. Une œuvre originale à découvrir.

 
 

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