Scénario :
Neil Gaiman
Illustration : C. Bachalo, M.
Buckingham, D. McKean
Éditeur :
Panini Comics
Date de
parution : 1994 pour la version originale
Genre : bande
dessinée fantastique, poétique et féérique
Sexton
Furnival est affublé d’un nom ridicule dont il souffre. L’ado suicidaire traîne
une tonne de problèmes dans sa tête qui lui viennent en partie de ses parents
spéciaux. Il veut en finir quand il rencontre Didi, une jeune fille loufoque.
Il ne tombe pas amoureux, mais il la suit, car elle l’intrigue. Elle est
enjouée, énergique, positive, tout le contraire de Sexton.
Et puis, elle
prétend être la Mort. Il la prend pour une mytho bien sûr. Tout de même, elle
le fascine. Alors, ils vivent une épopée de vingt-quatre heures dans les rues
de New York, poursuivis par des fous, ou peut-être, des êtres surnaturels.
Tout le long
de l’histoire, l’œuvre joue admirablement sur l’ambivalence : les
personnages sont-ils surnaturels ou dingos ? On flirte avec le conte
philosophique sur fond de parcours initiatique. Sexton apprend à devenir aimable
et à aimer : les gens, la vie.
Les dialogues
sont croustillants, le rythme soutenu, le dessin remarquable. L’œuvre recèle
une profondeur certaine.
L’éditeur
affiche le logo pour lecteurs avertis.
Pour une fois, je ne suis pas d’accord. Le
Petit Prince est-il pour lecteurs avertis ? Pourtant un enfant qui se
suicide, ça pourrait choquer les jeunes lecteurs…
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