Ce qui me paraît intéressant chez Stine, c’est qu’il a défini l’archétype du roman populaire pour les jeunes. La trame de base est presque toujours la même, ce qui ne l’empêche pas, au contraire, de connaître un immense succès puisque la série « Goosebumps » alias « chair de poule » s’est vendue à plus de 350 millions d’exemplaires (source Wikipédia).
C’est l’histoire d’un adolescent ou d’une adolescente. La jeunesse du personnage principal permet au lecteur de s’identifier à lui ou à elle. Le héros a certes des parents mais ils ne sont pas envahissants : ils lui laissent une marge de manœuvre pour l’aventure. Le héros a un(e) ami(e) qui lui sert de confident. Mais attention ! Il ne peut pas trop compter sur son meilleur pote car il doit se débrouiller seul, il faut qu’il galère.
Ensuite, il y a un autre personnage très important, c’est le méchant. Il est du même âge que le héros et il lui en veut terriblement. Mais alors grave ! Le héros est naïf, il est tout amour au début. Alors il subit les pires avanies, il est brimé, humilié. C’est très grave car parfois son ennemi va jusqu’à mettre en danger la vie de sa proie. Mais notre héros est courageux et, le sentiment d’injustice augmentant, il décide de se venger. Parallèlement, des éléments de fantastique et d’horreur se greffent dans le monde réel, à la Stephen King.
Ce surnaturel, effrayant mais puissant, exacerbe le conflit entre le héros et le méchant, et permet souvent au héros de réussir enfin à se venger de son adversaire implacable.
Voilà en gros la trame de fond des « chair de poule » et autres « peur bleue ». C’est la structure de base dont un romancier pour la jeunesse peut s’inspirer. Simple et efficace !
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